Les Gaulois, qui vivaient sur le sol de l'actuelle France, n'avaient pas de noms de famille, mais des noms individuels non héréditaires. Ils adopteront le système patronymique apporté par les romains. Ce seront des noms gallo-romains avec un prénom, un gentilice ou nom de famille et un surnom.

Il en sera ainsi pendant les cinq premiers siècles de notre ère. Suite au Baptême de Clovis, on remplacera le nom de famille par le prénom ou le nom de Baptême. L'idée du pape de l'époque, Grégoire Le Grand, était de perpétuer la vénération des Saints par les noms du commun des mortels. Entre le V^ème et le XII^ème siècle les gens se sont nommés par des prénoms.

Rapidement l'Eglise recommanda d'adjoindre au patronyme (qui était un nom de saint) un deuxième nom de Baptême. Ce sera l'ébauche des futurs noms de famille. En effet dans un village la croissance démographique entraînait la multiplication des mêmes patronymes. D'où l'addition du deuxième nom de Baptême, ou d'un surnom ou d'un nom de profession. Il faudra attendre le XIII^ème siècle pour que la transmission héréditaire des noms devienne obligatoire.

L'étude des noms de famille est assez déroutante. Chaque nom peut avoir de multiples origines et de multiples significations : des noms de lieux d'origine, des noms formés à partir des noms de Baptême, des noms d'origine germanique issus des Carolingiens et des Francs, des noms "immigrés" provenant d'étrangers installés dans notre pays, des noms de métiers, des sobriquets.

Cette page concerne uniquement les patronymes de la famille LERAUT - GENIN, elle a été réalisée en très grande partie, grâce au livre du Docteur Jean-Pierre DICKES : Les Noms de Famille en Boulonnais, Calaisis et Pays de Montreuil.

      ADMONT

• Désigne peut-être une personne originaire d'une maison située vers un mont ou d'un toponyme : L'Admon comme celui situé près de Neuville-Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais. Ou variante du nom de Baptême Edmont.

• Ce nom est spécifique du Boulonnais, il désigne celui qui a la mine renfrognée, qui gronde ou qui mord; et par extension celui qui empiète sur le champ des autres. Il provient du picard hagner et du patois boulonnais hogner, signifiant mordre, attaquer en criant.

• Nom de Baptême.

• Personne originaire d'un des nombreux toponymes : Allet. C'est aussi un ancien prénom féminin d'origine germanique, Adalhaid (adal : noble + haid : lande), dont la forme savante est Adélaïde.

• Ce nom semble être l'abréviation de Altazinghem ou de Altazincourt. Court du latin curtus et Hem du germain heim signifient hameau, ferme. ALTAZIN désigne le dénommé Alto, guerrier saxon ou franc dont la descendance est dans le hameau correspondant à son nom. ALTAZIN signifie originaire du hameau de la descendance de Alto. Mais on fait aussi descendre ce nom de famille du marocain al tagine : le plat. Il s'agirait donc un marin ayant été fait prisonnier par les sarrasins et qui aurait fait fonction de cuisinier. Cette explication n'est pas à négliger d'autant que la famille Altazin de Boulogne a donné plusieurs corsaires et marins.

• Variante de HAMEREL. Du germanique franc ou saxon ham latinisé en hamus et hamellus : le hameau. Désigne donc un personnage originaire du hameau, c'est-à-dire vivant à la campagne par opposition à celui de la ville ou du village.

• Nom de Baptême. Andrieux est la forme picarde qui au Moyen Age était utilisé pour désigner le nom de Baptême André.

• Provient peut-être du germanique han : le coq, ou du prénom médiéval Hanot, ou du latin annota : nourriture.

• Vient du picard hanque : hanche. Désigne celui qui a de fortes hanches ou qui est large de bassin.

• Variante régionale des prénoms Ernouf, Ernoul, Arnoul, Arnout, Arnaud, provient du germanique arn-wald : l'aigle qui gouverne. Ernoul a été un prénom courant dans le Nord de la France.

• Viendrait peut-être du franc alibain qui signifie étrange. Mais l'origine la plus probable est latine de albinus : blanc. Ou alors un Nom de Baptême.

• Il s'agit peut-être d'un nom de personne féminin d'origine germanique, Adalburg, latinisé en Adalburgis de "adal" : noble et "burg" : forteresse. Autre sens possible : le AU signifie "appartenant à". Auboeuf ou Oboeuf veulent dire : "serf appartenant à un bouvier". Peut-être que ce nom signifie "serf travaillant pour un bourg, un village" et désigner ainsi une personne habitant au bourg.

• Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit Audenfort près de la commune de Clerques dans le Pas-de-Calais.

• Personne originaire d'un lieu-dit L'Aussandière près de Montours ou du Bois Aussant près de Balazé, tous deux dans le département de l'Ille et Vilaine. Nom de Baptême d'origine germanique Adalsind (adal : noble, sind : voyage) ?

• Le AU signifie "appartenant à". Auboeuf ou Oboeuf veulent dire : "serf appartenant à un bouvier". Peut-être que ce nom signifie "serf appartenant à un berger". Pourrait être un raccourci de la [ferme] aux agneaux et désigner ainsi le berger lui-même.

• Le AU signifie "appartenant à". Auboeuf ou Oboeuf veulent dire : "serf appartenant à un bouvier". Peut-être que ce nom signifie "serf ayant la charge particulière de s'occuper des enfants". Pourrait être un raccourci de la [maison] aux enfants et désigner ainsi une personne habitant une maison où il y avait beaucoup d'enfants.

    BACQUET

• Du gaulois bac : plonger, baigner, latinisé en bacus : bac, bateau et par extension récipient, vase à vin. Le sens actuel est sans rapport car il date du XVII^ème siècle.

• Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Bacqueville (nom de deux communes normandes).

• Viendrait du latin basculus : bâton ou pic, ou du bas latin ballium : fortification ou barrière. En picard le mot de baille est toujours utilisé dans le sens de barrière, mais aussi de pic servant de crémaillère. Pourrait provenir aussi de l'ancien français bailliu désignant le bailli.

• Les baillis étaient au Moyen Age des gouverneurs. Ce nom de famille désigne donc celui qui est ou qui se prend pour le gouverneur.

• De baller qui signifie jeter sur le côté. Ce nom de famille désigne celui qui rassemblait des marchandises ou qui les mettait en tas. Et par extension en picard, baller signifie vanner, séparer l'enveloppe du grain à partir d'un épi de blé.

• Variante de BARADE, ce terme se dit de quelques animaux qui ont le pelage bigarré. Ce sobriquet s'est appliqué à un homme à la peau tachetée.

• Le bancart était au Moyen Age un chariot muni de bancs servant à véhiculer collectivement. Surnom d'un conducteur de chariot, d'un charretier.

• Désigne celui qui barbote, c'est-à-dire qui parle indistinctement entre ses dents. Barboter signifie aussi familièrement voler, dérober; désignerait alors un voleur. Peut désigner aussi un personnage originaire d'un toponyme avec le sens de lieu boueux, où l'on patauge.

• Du gaulois bars : pays élevé. La barre est le haut d'une colline, alors originaire d'une maison sise sur un sommet. En vieux français barer signifie mettre des barrières, alors surnom d'un fabricant de palissades. Peut-être aussi un personnage portant des vêtements avec des barres, c'est-à-dire des rayures. C'est en particulier le surnom qu'on avait donné aux carmes, lors de l'arrivée de ces religieux en France, à cause de leurs vêtements bigarrés.

• Du latin baro. Nom emprunté au germanique et désignant au Moyen Age l'homme d'armes. Ou alors en picard désigne l'homme, le mari en général.

• Du latin barra, désigne un personnage long comme une perche. Mais peut provenir aussi du latin barataria : tromperie, désignant un personnage fourbe.

• Du latin basilica. Désigne une personne demeurant près d'une basilique, d'une église.

• De l'ancien français baastel : tour d'adresse. Désigne le bateleur : un saltimbanque, un amuseur public. Mais peut-être aussi une forme ancienne de bateau.

• De l'ancien français baude : lascif, enjoué, et par extension joyeux, gai, fier, hautain. Ou alors du germanique Bald : courageux et Win : ami, ou qui l'emporte (win) par son courage.

• Du franc bald : audacieux et win : ami. Nom de Baptême.

• Désigne le possesseur d'un cheval de couleur bai : couleur fauve. Peut-être aussi une forme moqueuse de BAILLY désignant celui qui se prend pour un gouverneur.

• Désigne probablement la couleur baie ou fauve du cheval. Mais peut désigner une personne originaire de Bais ou de Bay (ancien hameau et ancien fief dans le Pas-de-Calais). Une bay est aussi en picard, une barrière défendant l'accès du puit, désignerait alors quelqu'un demeurant près d'un puit. Enfin peut désigner un personnage originaire d'une baie.

• Désigne quelqu'un originaire d'une maison située près d'un beau bois, ou originaire d'un lieu-dit portant ce nom.

• Variante de BEAUCHAMPS, beau champ en picard. De nombreux endroits portent ce nom. Ce sont notamment des anciens fiefs sur diverses communes.

• Nom de famille représentant un ancien surnom d'un homme beau et fort. Ce nom représente aussi un ancien nom de domaine, composé de l'adjectif beau et fort avec le sens de château-fort, peut désigner un personnage originaire d'un tel lieu.

• Désigne quelqu'un de beau et grand, avec une belle prestance. Ou originaire d'un lieu beau et grand.

• Désigne quelqu'un de Beaurains ou de Beaurainville dans le Pas-de-Calais.

• Au moyen âge, le vilain était un paysan. Surnom donné à un paysan de belle allure. Beau avait aussi à cette époque le sens de bon.

• Du gaulois bec : pointe. Latinisé en beccarius : pourvu d'un bon bec. Ce mot étant entendu au sens ancien de bouche.

• Peut-être de l'ancien français béguer : bégayer. Désigne une personne atteinte de bégaiement. Ou une personne originaire d'un toponyme Béguère ?

• Variante du nom de Baptême BENOIT.

• Ce nom est la variante picarde de BECHET. Du gaulois bec : pointe. Latinisé en beccarius : pourvu d'un bon bec. Ce mot étant entendu au sens ancien de bouche. Le bequet est la mâchoire du porc avec sa chair considérée comme un morceau de lard salé et fumé; désignerait alors le saleur ou le charcutier. Mais ce nom peut signifier un petit ruisseau du latin bequetus. BEQUET est le nom d'un ancien fief sur la commune de Neuve-Capelle.

• Variante du nom de Baptême d'origine germanique : Béranger.

• Peut désigner une personne originaire du fief de la Berhaudais sur la terre de Monthorin à Louvigné-du-désert ou d'un des nombreux toponymes Berhaut, Berhaud, Berhaudière situés dans le département de l'Ille et Vilaine ?

• Nom d'origine germanique et signifiant "fort comme un ours" (bert et hart). Nom de Baptême.

• Forme picarde dialectale de berger. Dérivé possible aussi de barquier désignation ancienne du batelier.

• Variante de BERVOET. Nom d'origine flamande signifiant pieds-nus (va-nu-pieds).

• Peut-être issu d'un nom de Baptême germanique traduisible par "qui gouverne brillamment" (berht - walden).

• Précisons d'abord qu'on trouve le nom écrit de trois façons différentes, sans accent, avec accent aigu, avec accent grave. Ce nom vient du latin vulgaire bettius (sans doute d'origine celtique) et signifie bouleau. Il s'agit donc de l'un des nombreux arbres qui ont donné naissance à un patronyme. Ou encore une variante de BETS ?

• Nom flamand. Variante de BAETS, désignerait alors une grande pelle à sable, bac ? Variante de BEST : meilleur ? Variante de BESTE du moyen néerlandais beeste : bête, vache, désignant ainsi un vacher, un gardien de troupeaux ? Ou encore une variante de BES ?

• Origine obscure. Ce nom est localisé dans le Nord de la France. Il peut venir du mot "brigand" par une inversion dialectale du R (courant dans le Nord), aurait donné birgand puis bigand. Pourrait désigner aussi une personne chargée de mesurer le grain, une bige est une unité de mesure du grain en picard.

• Désigne celui qui se sert d'une charrue.

• Du latin bis : gris brun. Surnom d'un personnage gris de barbe et de cheveux.

• Mot d'origine gauloise signifiant un taillis de chênes, puis une terre plantée de chênes. Désigne celui qui habite près d'une chênaie.

• Sobriquet pour désigner quelqu'un qui a souvent les mains dans la farine, un meunier, un boulanger.

• Nom flamand désignant la fleur. Peut correspondre aussi un prénom masculin Fleur, Floir, Flour.

• Désigne un marchand de boudin ou une personne grosse. Par ailleurs la boidie est la ruse en vieux français, donc signifierait quelqu'un de rusé. Mais l'origine la plus probable se réfère à nom de Baptême : Baudin.

• Désigne celui qui est originaire de la commune du Boisle, dans la Somme. Sens du toponyme : sans doute bois-taillis. Le Boille est aussi le nom d'un hameau en Vendée (Maillezais), région où il peut avoir un sens différent (sables mouvants, creux).

• Désigne un marchand vendant une bonne qualité de blé.

• On appelait jadis "blanc bonnet" les femmes ou les jeunes filles parce que leurs coiffes étaient de couleur blanche; et "bonnet noir" les paysans qui portaient au Moyen Age un bonnet noir. Dans le Nord de la France, la signification de ce nom se réfère à cette coutume. Dans le reste du pays, il désigne le bonnetier. Il peut s'agir aussi d'un nom de Baptême.

• Désigne le voisin avec lequel on entretient de bonnes relations.

• Le boucher était celui qui vendait de la viande de bouc, par extension le marchand de viande en général.

• Nom de famille breton à rattacher au verbe boudal : sonner du cor, de la trompe, ou encore à la racine boud : bourdonnement. Il pourrait donc s'agir soit d'un héraut, soit d'une personne agaçante.

• Variante de BOVE. Originaire d'un ancien manoir situé sur la commune d'Arras. Du latin bovis : boeuf; désignerait alors le gardien de boeufs. Enfin une bove en picard signifie la cave, le souterrain, la grotte.

• Du latin bucula : petite joue. En picard aboucler signifie mettre des boucles. En vieux français on appelait boucle la bosse du bouclier, et bouclet est la forme régionale de bouclier. Désigne probablement un marchand de boucles ou de boucliers.

• Désigne en Picard celui ou celle qui est bon. Désigne aussi en vieux français la boue, de ce fait il s'agirait d'une personne habitant un endroit boueux.

• Jadis on faisait dans les murs des pigeonniers, des trous destinés aux nids des pigeons; on les appelait du nom de boulins. Puis par extension on a appelé les trous de même type destinés à recevoir les poutrages, puis toujours par extension les poutres elles-mêmes. Ce nom désignerait donc soit un éleveur de pigeons, soit un charpentier. Ou alors une signification flamande concernant un prénom d'origine germanique bald/bold/bôl.

• Nom d'origine germanique signifiant "fort comme le compagnon d'armes (hard - bol).

• Du picard dialectal boulenc : qui fabrique des boules. Désigne celui qui fabrique du pain en boule : un boulanger.

• Désigne une personne originaire d'une habitation entourée de bouleaux. Mais aussi du picard dialectal bouli : désigne ce qui est marécageux ou fangeux comme de la boue.

• Forme picarde de bourbeux. Désigne un personnage habitant une habitation d'accès bourbeux.

• Désigne celui qui a une bourse ou une bosse ou une ecchymose sur la tête; ou quelqu'un d'originaire d'une bourse ou d'un renflement de terrain; ou tout simplement un artisan ou un vendeur de bourse.

• ?

• Soit une même origine que BOUTEILLE, désigne alors un fabricant de bouteilles. Ou alors du vieux français boute toile : désigne alors un personnage ayant apporté de la toile lors d'une circonstance particulière.

• Désigne une personne originaire de Boyaval.

• Diminutif de braquet qui en picard désignait une petite épée. A donné le mot français de braquer : diriger son épée. Désigne donc celui qui se servait de cette épée et qui s'en servait bien. Ou un autre sens, viendrait du germanique brakko : chien de chasse et désignerait alors un surnom donné à celui qui s'occupait des braques, d'un veneur.

• Surtout porté dans le Nord, ce patronyme désigne celui qui brasse la bière.

• Ces deux noms de famille n'existent que dans le Pas-de-Calais. Leur signification est difficile à préciser. Le brau est en picard le jeune taureau. Braure est la manière ancienne de dire boire.

• Désigne une personne originaire du Brabant, province de la Belgique actuelle, ou de Brabant dans la Meuse, ou encore Brebant dans la Marne.

• Sauf exception toujours possible, aucun rapport avec l'adjectif brillant. Il s'agit normalement d'un surnom d'origine bretonne, signifiant élevé, haut placé.

• Peut-être de bricon en vieux français, désigne un fripon ou un personnage lâche.

• Désigne celui qui chasse les oiseaux la nuit au brilloir, par la suite désigne celui qui tend le piège, donnant la profession de piégeur.  Peut-être une déformation de BAILLARD, désignant le possesseur d'un cheval de couleur bai : couleur fauve.

• Sobriquet donné à une personne ayant le nez pointu comme le poisson appelé brochet.

• Nom flamand brok : le morceau mais aussi la morsure. Peut signifier aussi une cruche, un pot, et désigner un marchand de vin. Enfin brock est un terme germanique signifiant marais, et désignerait alors une personne habitante près d'un marais.

• Nom flamand francisé BROCK.

• Du germanique brout : la jeune pousse d'un arbre ou d'un légume. Surnom donné à un cultivateur.

• De brou qui est l'abréviation de brouet. En picard on appelle brou la vase, la boue. Ce nom désigne de façon péjorative, le paysan qui est sensé travailler dans la boue et en manger.

• Sobriquet pour désigner une bru, une belle fille.

• En picard, bruche représente une brosse. Désignerait alors un marchand de brosse. Ou alors du gaulois bruc : heurter, et du verbe brucher en picard : faire un faux pas, désignerait alors quelqu'un de maladroit. Ou encore surnom d'un homme bruyant, querelleur.

• Désigne celui qui a des cheveux bruns ou qui porte des vêtements de couleur brune. Mais aussi nom de Baptême de Bruno ou Brunel.

• Peut-être une forme flamande de bricar en vieux français, désigne celui qui parle beaucoup et de manière embrassée. Au Moyen Age, le bricart qualifiait le coquin, le fripon, celui qui racontait toujours des histoires.

• Variante de BUREL qui était au Moyen-Age celui qui était habillé d'un drap grossier de couleur brune. Le BUREL était aussi celui qui avait une marotte. Mais BURET peut être aussi l'abréviation de burette : cruche, désignant ainsi un fabricant de cruches ou un personnage se servant de cruches.

• Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit (la) Bussière, endroit où pousse le buis. Dix-neuf communes s'appellent Bussière ou Bussières, sans compter de très nombreux hameaux.

• En Picardie, le but était un jeu de bouchons qu'il fallait faire tomber à l'aide d'un palet, de fait ce nom désigne un personnage aimant jouer au but. Mais le butel était aussi une ancienne mesure d'avoine boulonnaise donc ce nom pourrait désigner alors celui qui remplit des mesures d'avoine. Enfin il pourrait désigner quelqu'un originaire de Le Butel, cette seigneurie se situait sur la commune d' Isques. La substitution de la consonne finale par un Z est fréquente en matière de patronymie.

• Le butor est un oiseau échassier qui pousse de grands cris peu agréables à écouter. On appelle donc par ce nom, une personne peu aimable et ayant un mauvais caractère.

• Variante de BUY. Désigne avec une pointe de moquerie celui qui est toujours heureux, béat.

    CABOCHE

• Boche est l'équivalent picard de bosse. La boche était à l'origine un clou à grosse tête qui servait à ferrer les chevaux. Il s'emploie à propos de celui qui a la tête dure qui est têtu ou fait la mauvaise tête. Le CA ajoute une nuance péjorative à ce mot picard.

• Du latin capere : prendre. Désigne en picard le chasseur.

• Désigne en picard un ou une personne quelconque. Ou alors il faut interpréter ce nom comme une indication de taille pour désigner le plus petit ou la plus petite de deux frères ou soeurs.

• Nom d'origine flamande signifiant une canne, une badine, une baguette mince et flexible que l'on tient à la main.

• Sobriquet qui désigne un petit chien, un roquet et s'applique à une personne hargneuse, grincheuse.

• Désigne un fabricant de cayelles : chaises en picard, ou alors un fabricant de cailler : bols ou gobelets.

• Helle en ancien français désigne la barrière. Il s'agirait d'une personne demeurant près d'une barrière particulière ?

• Sobriquet pour désigner quelqu'un qui porte un bonnet, la cale étant une sorte de bonnet. Peut venir aussi de caler : mettre bas pour un animal, serait donc un sobriquet pour désigner un éleveur. Mais peut provenir aussi du moyen néerlandais callen : bavarder, donc un bavard.

• Désigne le porteur d'un calot, sorte de bonnet. Ce mot est un diminutif de cale désignant une sorte de bonnet.

• Du latin populaire musum : museau. Désigne celui qui a le nez plat et court. Le CAMUS était celui qui était confus ou étonné.

• Désigne peut-être un éleveur de canard. Ou alors quelqu'un qui se dandine comme un canard.

• Forme picarde de CHAPON. Sobriquet désignant le peureux, le poltron.

• Désigne celui qui est porteur d'une cape. En vieux français, il peut désigner aussi celui qui était têtu et opiniâtre.

• Ce nom de famille a été attribué soit à un marchand de charbon de bois, ou à quelqu'un dont le visage était toujours sale ou dont la couleur de peau était foncée; ou encore à un personnage originaire de Charbonnier dans le Pas-de-Calais.

• Variante de CARDINAL portée dans le département du Nord et en Belgique, rencontrée aussi sous la forme CARDINEL. On le considère généralement comme un sobriquet donné à un homme orgueilleux, fier de lui, de l'adjectif cardinal : important.

• Forme contractée de carrelier qui en picard désigne le charrelier ou le charron. Désigne le conducteur de chars.

• ?

• Carluis en picard désigne une sorte d'oiseau migrateur au long bec. Peut signifier aussi originaire de Carly près de Samer.

• Désignerait une personne originaire d'un lieu où pousse le charme (cet arbre se rencontrant en Picardie sous les formes carme, carne), ou originaire de Carnoy dans la Somme.

• Désigne un charron ou un ouvrier ferronnier. Peut s'agir aussi d'un nom de Baptême.

• Nom picard qui désigne le charpentier. Le Carpentier était aussi celui qui faisait des cercueils.

• Du latin carere : se tenir éloigner, qui a donné en vieux français care : face, visage. Désignerait celui qui se donne une démarche avec la prétention de faire figure; retrouvé dans carrure et dans se carrer (affirmer sa présence). Mais pourrait venir aussi du gaulois carrus : charrette à quatre roues. En picard une carrée désigne le contenu d'une charrette. Ce patronyme désignerait alors le propriétaire d'une charrette.

• Nom d'origine flamande désignant le tenancier, différent d'un fermier car il touchait un salaire, tout le profit de la ferme allait au propriétaire. En néerlandais moderne il s'agit de la traduction de "châtelain", ou d' "aubergiste", "cabaretier".

• Du latin castigare : châtier, punir. Désigne en picard qui celui qui a été chargé d'un châtiment.

• Désigne un habitant originaire d'un château, il ne s'agissait pas du châtelain mais d'un membre du personnel, en règle générale désigne celui qui vient du château.

• Désigne l'ouvrier qui fait de la chaux à partir de la craie; ou originaire de Caulières dans la Somme.

• Désigne celui qui fabrique de la chaux avec un four à chaux. CAUX est aussi l'ancien nom du village de Carly près de Samer.

• Ce patronyme peut venir de "cretin" par une inversion dialectale du R (courant dans le Nord). Il serait alors dérivé de l'ancien nom de Baptême Chrétien.

• Variante de CHAMBAL, qui désignait en ancien français la jambière (partie de l'armure couvrant la jambe). Ou alors personne originaire d'un champ beau.

• Désigne le champion chargé de défendre une cause en combat singulier et en champs clos.

• Surnom donné à un porteur de chapeau ou un marchand de couvre-chefs, du picard chapel : chapeau.

• Désigne le clerc ou le prêtre qui avait la charge d'une chapelle.

• Nom de Baptême.

• ?

• Serait un gentilé désignant celui qui est originaire de Chartres (notamment de Chartres de Bretagne dans le département de l'Ille et Vilaine).

• Surnom donné à celui qui a les cheveux blancs. Ce nom se rencontre surtout dans l'Ouest.

• Ce nom est surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine. Variante de Charuel, Charruel, diminutif de charrue et surnom possible pour un laboureur.

• Désigne celui qui habite un lieu-dit le Chesnel (diminutif de chesne : chêne). Ce patronyme est surtout porté dans l'Orne et dans la Manche.

• Désigne à l'origine les soldats qui combattaient à cheval au Moyen Age. La fréquence de ce nom fait penser qu'il pourrait s'agir d'un sobriquet pour désigner tout simplement le possesseur d'un cheval ce qui était rare dans le petit peuple. Un chevalier est aussi un arbre coupé ayant atteint l'âge de 36 ans.

• Désigne celui qui pardonne. Nom de Baptême.

• Du latin clarus : clair et du franc botan : frapper. Désigne celui qui frappe net. Probablement un homme d'armes s'étant distingué.

• Au Moyen Age, désigne des choses aussi différentes qu'un coq, une coquille d'oeuf, un petit bateau (coquille de noix). En picard le mot coche qualifie la truie. Ce mot est à rapprocher du mot "cochon", peut désigner l'éleveur de cochons.

• Désigne un éleveur de porcs et par extension le marchand ou le revendeur en général. Il pourrait s'agir aussi d'une forme picarde de chuintement des S  pour COSSON. Du latin cocionem avec toujours le même sens de négociant, de courtier, de revendeur, de marchand.

• Nom flamand. Peut-être une variante de COYECQUES, désignerait alors une personne originaire de la commune de Coyecques dans le Pas-de-Calais ? Hecque signifie en ancien français une porte à claire-voie, une barrière d'un champ. Désignerait alors un personnage demeurant près de la barrière d'un champ ? Variante du patronyme : COHEECQUE - COCHECKE - COHECKE - COÏECQUE - QUOIECQ ?

• Nom de personne d'origine germanique coldbrand, composé de cold : froid et brand : épée ?

• Variante de COLLAUD. Nom de Baptême Nicolas.

• Désigne celui qui portait les charges d'un endroit à un autre. Il se servait d'une espèce de joug porté au niveau des épaules au bas du cou.

• Du moyen néerlandais, colve : la masse, la massue.

• Originaire de Condette.

• Désigne en vieux français un éleveur de volailles ou un marchand de coqs. Mais aussi quelqu'un originaire de Coquerel dans la Somme ou de Coquerez, ancien hameau de la commune de Brunembert dans le Boulonnais.

• Forme régionale de Couppé, désigne celui qui coupe. Mais peut-être aussi le surnom d'un sonneur de cloches qui donne les coups de l'heure. Ce patronyme peut désigner aussi un personnage originaire d'une localité portant ce nom.

• Du latin chorda : corde. Désigne un marchand de cordes. Les cordiers étaient aussi une variété de pêcheurs côtiers qui allaient à la pêche avec de grosses cordes. Enfin le cordier était au Moyen-Age un membre d'une équipe de longue paume; variété de jeu de balle pratiqué en Picardie.

• Du latin cossa : cuisse. Gousse, enveloppe de certaines graines. Désigne celui qui fait pousser des légumes.

• Rencontré un peu partout mais surtout dans l'Ouest, le nom désigne un négociant, un courtier, et plus généralement un revendeur, un marchand (latin cocionem, même sens).

• Ce nom peut-être une variante de Cocheteux, Caucheteux, désigne celui qui fabrique ou vend des chausses. On le rencontre dans l'Oise et le Nord-Pas-de-Calais. Mais peut-être aussi une picardisation du mot coste : la côte en vieux français. Habitant d'une demeure située près de la côte ou dans une côte. Le cocheteux était aussi l'homme qui conduisait les chevaux chargés de traîner les bélandres et les coches d'eau.

• Le mot coupille désigne de la menue branche, signifierait alors un porteur de fagots ou un bûcheron.

• Forme régionale de Couppé, désigne celui qui coupe. Mais peut-être aussi le surnom d'un sonneur de cloches qui donne les coups de l'heure. Ce patronyme peut désigner aussi un personnage originaire de Couppes un lieu-dit du Pas-de-Calais.

• Contraction de courbe-bos qui en picard désigne un bois arrondi ou de court-bos : bois raccourci. Désigne une personne originaire d'une habitation située près d'un bois coupé.

• Du picard : court quien : chien court. Désigne un personnage toujours accompagné de son chien ou de petite taille.

• Le nom exprime sans doute un lien de parenté. Mais on pensera aussi au sens d'ami très cher, serait donc un simple nom d'Amitié. Ce nom est très répandu. C'est dans le Nord-Pas-de-Calais qu'il est le plus fréquent.

• Désigne un marchand ou un fabricant de couteaux : un coutelier.

• Propriétaire d'une culture au sens de "bonne terre". Ou originaire d'une couture. C'est dire le nombre de villages, hameaux, lieux-dits, et anciens fiefs portant ce nom entre autre dans le Boulonnais, ces noms de lieu s'appellent en général La Couture.

• Désigne celui qui protège, qui recouvre. Ou originaire de Couvreur dans l' Aisne.

• Du latin causa : petite chose. Forme dialectale picarde désignant probablement une personne menue.

• Désigne un homme qui crache souvent.

• Dans le cadre de cette généalogie, ce patronyme est une déformation de DE CRANDALLE. Il désignerait alors une personne originaire d'un lieu-dit Crandalle. Le terme dal désigne une petite vallée, et  un cran est une route sinueuse à même la colline, qui descend dans la vallée.

• Diminutif de "croix". Désigne une personne originaire d'un lieu proche d'une petite croix, ou originaire de la commune de Croisilles dans le Pas-de-Calais.

• ?

• De cugnie : cognée, hache. Représente le surnom d'un bûcheron. Mais Cuny est aussi un nom de Baptême. Enfin, il peut s'agir d'un patronyme lorrain, désignant une personne d'origine germanique qui correspond à l'allemand Kühni.

• Du latin cuva : cuve. Désigne un fabricant de cuves, un tonnelier.

• ?

    DACHICOURT

• Désigne celui qui est originaire d'Achicourt dans le Pas-de-Calais, près d'Arras. Ce toponyme a pour sens : la ferme, le domaine (court) de Harico (nom d'une personne d'origine germanique).

• Originaire d'Amiens. Nom de Baptême.

• Nom flamand. Dam : digue et  Man : l'homme. Désigne l'homme de la digue, ou du rempart, du fort; fermier d’un domaine public, officier de justice (d’Amman) remplissant les fonctions de sergent, de geôlier et d’huissier.

• Originaire de l'Anjou.

• Originaire d'Arras.

• Originaire de Arques. Nom de lieu situé près d'Arras. Forme picarde de "Arche".

• Nom de Baptême.

• Désigne celui qui est originaire de la commune d'Audenfort dans le Pas-de-Calais.

• Originaire d'Ausque, ancien lieu-dit près de Tardinghem, aujourd'hui disparu.

• Nom d'origine flamande signifiant le bavard.

• Originaire d'un lieu beau et grand.

• Originaire de Beauvais.

• Originaire d'un lieu-dit Bedouastre proche de Boulogne sur Mer.

• Originaire de Bonningues-Les-Ardres près de Calais.

• Originaire de Boulogne sur Mer.

• Originaire de Bournonville dans le Boulonnais.

• Originaire de Calonne sur les communes d'Houdain et de Lillers.

• Variante du patronyme CAPPE. Désigne celui qui est porteur d'une cape. En vieux français, il peut désigner aussi celui qui était têtu et opiniâtre.

• Originaire de Courteville sur la commune de Tubersent près de Montreuil.

• Originaire d'un ancien fief de la commune de Samer.

• Originaire d'un lieu appelé Fragand.

• Originaire de Habarcq dans le Pas-de-Calais.

• Nom d'origine flamande. Sobriquet pour désigner une personne qui manie le marteau occasionnellement mais pas un professionnel.

• Il s'agit de la forme francisée de ham : le hameau. Hamy est un hameau situé sur la commune de Nabringhem et connu depuis le XIII^ème siècle.

• Originaire de Hocquinghen dans le Pas-de-Calais.

• Originaire d'un ancien hameau de la commune de Parenty.

• Originaire d'une maison située près d'une chapelle.

• Originaire de Lattre près d'Avesnes-le-Comte dans le Pas-de-Calais.

• Originaire d'une maison située dans une aulnaie ou d'un des nombreux toponymes Lannoy.

• Originaire d'un lieu-dit près de Wierre-Effroy dans le Boulonnais.

• Peut désigner un personnage originaire d'un des nombreux toponymes Lobel. Peut venir aussi de l'obel qui en patois, désigne un arbre planté pour délimiter un champ, donc un personnage originaire d'une maison située près de cet arbre.

• Originaire d'un lieu appelé Lonnigny.

• Originaire d'un des nombreux villages portant ce nom.

• Origine obscure. Désigne le fils du nimal. Nie est à attendre au sens ancien de nettoyer, désignerait alors une personne qui fait mal le nettoyage. Mais le mot nies signifiait au Moyen Age la descendance et plus particulièrement le petit fils et le neveu, désignerait alors un personnage de "mauvaise graine", celui qui ne fait pas honneur à ses parents. Autre possibilité, ce nom désignerait celui qui est originaire de Limal, dans le Brabant wallon.

• Originaire de Parenty dans le Boulonnais près d' Hucqueliers.

• Désigne celui qui est originaire de l'une des nombreuses localités françaises appelées Poilly ou Pouilly.

• Nom d'origine flamande. Ridder : le chevalier, ruiter : le cavalier.

• Originaire de Suresnes dans l'Ile de France.

• Originaire d'un hameau situé au nord-est de Bazinghen dans le Boulonnais.

• Originaire d'un lieu appelé Verduzan dans le Gers.

• Originaire d'une maison près d'une barge.

• Désigne en picard la cave, le souterrain, la grotte. Habitant d'une cave ou d'une grotte.

• Version flamande de DECLERCQ.

• Désigne le maître d'école.

• Désigne un personnage originaire d'une forge.

• Originaire d'une maison près d'une fosse. Originaire du nom d'anciens fiefs situés sur les communes de Alincthun, Surques etc.

• Originaire de Fresne ou d'une maison située près d'arbres : des frênes.

• Désigne probablement un fruitier.

• Du gaulois gravon : sable. Désigne une personne originaire d'une maison située près d'un banc ou d'une dune de sable. Ou alors dans un sens littoral de dycgrave : un capitaine des digues qui avait autorité d'une subdivision d'un polder.

• ?

• Originaire d'Enguinegatte près de Saint-Omer.

• Ketter est un nom d'origine flamande pour désigner un chaudronnier, le De étant un article défini signifiant Le.

• Du latin abbatia : abbaye; abbie en vieux français. DELABY désigne donc un personnage né dans les dépendances d'une abbaye ou travaillant dans une abbaye ou dans une ferme dépendant d'une abbaye.

• Nom d'origine flamande qui désigne le barbier, par extension  le saigneur, le chirurgien.

• Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit la Lande : terre inculte. Le nom est fréquent dans la région bordelaise, mais on le trouve aussi dans la Sarthe.

• Originaire d'une maison située dans une aulnaie ou d'un des nombreux toponymes Lannoy.

• Peut-être une déformation flamande de DELATTRE. Ou alors une variante de DE LAETER qui désigne en néerlandais le barbier, par extension  le saigneur, le chirurgien.

• Originaire de Lattre près d'Avesnes-le-Comte dans le Pas-de-Calais ou d'un De L'Atre aux confins du Boulonnais. Originaire d'une habitation caractérisée par un âtre en carrelage, un foyer. L'âtre est le cimetière en picard, donc originaire d'une maison sise près d'un cimetière.

• Originaire de la ville.

• Forme picarde de DUCLOY. Du latin cleta : claie. Une claie est un ensemble de buissons servant à délimiter un parc à moutons. Désigne un personnage originaire d'une habitation située près d'un enclos. Originaire d'un lieu-dit La Cloye près des communes d'Hardinghen, Wierre-Effroy etc.

• Désigne un personnage originaire de Croix (nom fréquent de localité dans toute la France), ou originaire d'une habitation située près d'un carrefour ou d'un calvaire.

• Forme picarde de DELADREVE. En picard une drève est une allée donc originaire d'une maison proche d'une allée.

• Surnom d'un maçon ou d'un tailleur de pierre. Peut désigner une personne originaire d'une maison située sur un rocher ou sur une falaise, ou encore originaire d'un des nombreux endroits s'appelant La Pierre.

• Désigne une personne originaire d'une maison près d'un lieu où se trouvent des piquants, des arbustes épineux.

• Désigne une personne originaire d'une maison entourée de haies ou hayures, ou d'un des nombreux lieux-dits, fiefs et hameaux portant ce nom.

• Surtout porté dans le Pas-de-Calais, désigne sans doute celui qui est originaire d'un lieu-dit l'Helle (ancien français helle : barrière). Helle peut aussi être un terme flamand avec le sens de 'enfer'.

• Désigne un habitant dont la maison se situait sur une motte. La motte était un château bâti sur une hauteur. C'était à l'origine un tertre naturel qui marquait l'entrée du château puis le château lui-même, puis toutes les tours situées sur une colline.

• Variante de DELOZIERE. Du celtique av : eau, qui a donné le nom de ozière qui désignait au Moyen Age un arbrisseau qui pousse près de l'eau. Désigne un personnage habitant près d'une oseraie ou entourée d'osiers.

• Forme picarde de DELAPLACE. Originaire d'une maison située près d'une place d'une ville ou d'un bourg. Originaire des nombreux lieux-dits portant ce nom.

• Forme picarde de PLANQUE qui signifie planche. Plusieurs origines possibles. Désigne fort improbablement celui qui est maigre ou plat comme une planche. Mais plus vraisemblablement celui qui possède une habitation près d'une rivière que l'on traverse grâce à une planche ou un petit pont de bois. Mais aussi un personnage originaire d'un des nombreux hameaux et lieux-dits. Ou alors un fabriquant de planches.

• Désigne un habitant dont la maison donne sur la rue. Ou originaire d'un des nombreux anciens hameaux ou fiefs s'appelant La Rue.

• Forme picarde de DUSAUX. Du latin salix : saule. Originaire d'une maison sise près d'un saule ou d'un bois de saules. Mais aussi originaire de Alsaux, ancien fief sur la commune de Wierre-Effroy près de Hesdres. Peut-être aussi du latin saltus pour désigner un arbre qui croit rapidement par sauts.

• Forme picarde de DE LA VILLE. Origine de la ville ou de Delville dans le Nord.

• Originaire de Maretz sur le canton de Lestrem. Mais aussi du nom d'un ancien fief se situant sur la commune de Lestrem dans le Pas-de-Calais.

• Variante de DEMENGE qui serait une forme régionale (Bourgogne, Berry) de Dominique, nom de baptême ?

• Nom de Baptême.

• Originaire de Noyelle.

• Patronyme flamand dérivé du nom de lieu français 'pré'. Désignerait une personne demeurant près d'un pré, une prairie.

• Nom de parenté, désigne fils de Quin, forme avec aphérèse de Jacquin, diminutif de Jacques nom de baptême.

• Nom d'origine anglo-saxonne signifiant  fils d'Eric.

• ?

• Porté en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais, désigne celui qui est originaire de l'une des nombreuses communes de ces régions appelées Sains.

• Origine obscure. Soit désigne une sorte de rave voisine de la betterave du latin betta. Soit désigne l'arbre nommé bouleau du gaulois bettulos. Soit un personnage originaire de Bettencourt dans la Somme. Soit du vieux français béter: glacé, figé et désignerait alors un personnage hébété.

• Originaire d'habitations entourées de champs cultivés par opposition à celles qui sont entourées de bois (Dubois) ou de vigne (Delvigne). Ce peut-être aussi une personne originaire d'un ancien champ de bataille. A noter aussi que prendre l'eschamps ou l'escamps en picard signifie prendre la fuite.

• Originaire de Clemy ou de Eclemy (commune de Sanghen). En vieux français esclemer signifie assouplir, désigne alors un personnage qui cède facilement.

• Du latin escotus : habitant de la côte. Désigne une personne originaire d'une maison située sur la côte ou de Ecotte, hameau de la commune de Licques dans le Pas-de-Calais.

• Dans le cas de cette généalogie, ce patronyme est une francisation du patronyme flamand DE ZEERNE ?

• Peut-être une déformation du Nom de Baptême  DENIS ?

• Désigne l'habitant d'une maison obscure ou placée à l'ombre. Ou originaire d'un hameau s'appelant Sombre, il en existait jadis sur les communes de Cremarest, de Wirvignies et de Wissant. Enfin une sombre est aussi en vieux français une jachère, une terre qui n'a reçu qu'un labour.

• Nom d'origine flamande désignant le saunier, le marchand de sel.

• Peut-être une traduction partielle du flamand Dekleermaker correspondant au métier de couturier (tailleur d'habits) ou Desteenhouwer correspondant au tailleur de pierres. Ou alors une personne originaire d'un domaine tenu par la famille TAILLEURS.

• Nom d'origine flamande, correspond au métier de foulon en néerlandais volder, vulder, ouvrier qui effectue le foulage des draps.

• Peut-être une déformation de DEDIN, qui serait une variante graphique de Hesdin. Le canton d'Hesdin l'Abbé est un village près de Samer. Vient peut-être aussi de DEUDON, et serait un nom de personne d'origine germanique Deudo.

• La substitution de la consomme finale par un Z est fréquente en matière de patronymie. Peut-être une variante de DUEL, désignerait alors un personnage appréciant les duels. Peut désigner aussi une personne originaire de Hue, un hameau situé sur la commune de Lorgnies dans le Pas-de-Calais. Hue est aussi un prénom médiéval, ce patronyme signifierait fils de Hue.

• Désigne un jeteur de sort ou celui qui lit l'avenir.

• Patronyme du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique, surnom flamand signifiant l'ami (moyen néerlandais vrind, vriend). Désigne aussi de nos jours en Flandre française, le parent.

• Originaire de Vismes dans la Somme, ou originaire de Dewismes à l'est de Thiembronne dans le Pas-de-Calais. En Picard, Wismes désigne un homme à cheveux blancs.

• Originaire de Wittes dans le Nord.

• Patronyme flamand faisant référence à l'hiver, il semble s'agir d'un surnom, voire d'un nom de baptême médiéval.

• Originaire de Zoteux près de Desvres dans le Boulonnais.

• Originaire de Huillé, commune située dans le département du Maine-et-Loire, région Pays de la Loire.

• Ancien nom de baptême germanique.

• Nom flamand signifiant fils de la brute, de l'homme brutal. Ou alors dérivé du nom de baptême DIERYCK : Thierry. Ou encore du moyen néerlandais dier : le cerf.

• Peut-être une déformation de DEDIN, qui serait une variante graphique de Hesdin ? Le canton d'Hesdin l'Abbé est un village près de Samer. Vient peut-être aussi de DEUDON, et serait un nom de personne d'origine germanique Deudo ?

• Originaire de Ognes dans l'Aisne, l'Oise ou la Marne, ou de Oignies dans le Pas-de-Calais.

• Peut désigner un dresseur de chien (de dogues) ou être employé comme un sobriquet. Ou alors une variante de DAGUE et désignerait alors un coutelier.

• Du latin deaurare : dorer. Surnom d'un orfèvre.

• Du picard douche : doux. Désigne une personne au caractère doux.

• Forme picarde de Doutreleau, retrouvé dans Outreau près de Boulogne. Ce nom de famille désigne un personnage originaire d'Outreau ou d'au-delà du fleuve ou même d'au-delà de la mer.

• Originaire d'Oye près de Calais, du germanique awja : prairie humide.

• Nom d'origine flamande, variante de DROGHERIKS : désignant un homme "sec".

• Originaire d'un lieu appelé Barat ?

• Originaire de Le Blaisel, ancien fief de la commune de Longfossé près de Desvres. La famille Du Blaisel est liée depuis toujours à l'histoire du Boulonnais.

• Du germanique broek. Il désigne le marais, la vase du fossé ou de la mare. Il s'agit là de la forme flamande.

• Originaire de Le Choquel, ancien fief de la commune de Condette.

Du gaulois cor : courbe. Le crocq est une dune en picard. Il y existe de très nombreux toponymes "Le Crocq", ce sont des lieux-dits. Le Crocq est un endroit situé sur une colline ou un relief courbe de terrain. DU CROCQ est donc un personnage originaire de Le Crocq.

• Originaire d'un ancien fief du XIII^ème siècle, Le Hautoy, se situant sur la commune d'Essarts dans le Pas-de-Calais.

• Originaire d'un lieu appelé Sommerard ?

• Du latin termen : petite élévation de terre. Originaire d'une maison située près d'un tertre ou d'une borne.

• Originaire du toponyme Thailly, ou alors d'une maison sise près d'un bois.

• Originaire d'une maison située près d'un bois. DU BOS peut désigner un personnage originaire d'anciens fiefs dans le Pas-de-Calais. C'est aussi un ancien château sur la commune d'Herbincourt.

• Originaire de Chaussoy dans la Somme ou Le Chaussoy lieu-dit de la commune d'Audembert. Ces toponymes viennent du latin salix : saule, désignerait aussi un personnage originaire d'une habitation située près d'un saule ou d'une saulaie.

• Du latin cleta : clôture, claie. Une claie est un ensemble de buissons servant à délimiter un parc à moutons. Désigne un personnage dont l'habitation était entourée de clôtures à une époque à laquelle cela se faisait très peu, ou d'une habitation située près d'un enclos. Originaire de Claye, ancien hameau sur la commune de Licques ou ancien fief de l'ancien Comté de Guînes. Originaire d'un lieu-dit La Cloye près des communes d'Hardinghen, Wierre-Effroy, etc.

• Le flo est en picard un abreuvoir, la mare que l'on trouvait jadis au milieu des villages ou des fermes. Désigne un habitant né dans une maison jouxtant une mare.

• Désigne un personnage habitant une maison dans laquelle il y avait un four.

• Ce nom désigne une personne originaire d'un lieu caractérisé par la présence d'un frêne, d'une frênaie.

• Du germanique franc ou saxon ham latinisé en hamus et hamellus : le hameau. Désigne donc un personnage originaire du hameau, c'est-à-dire vivant à la campagne par opposition à celui de la ville ou du village.

• ?

• Originaire d'une maison située sur un mont ou plus généralement d'une colline. Désigne aussi dans la région un amas, une grande quantité, comme par exemple un amas d'argent. Ce peut être aussi quelqu'un d'originaire d'un nombreux toponyme Le Mont.

• Désigne celui qui possède un puits ou habite près d'un puits.

• Désigne un habitant d'une maison située près d'un ruisseau ou originaire d'un des nombreux toponymes Le Rieu.

• Originaire de Chaussoy dans la Somme ou Le Chaussoy lieu-dit de la commune d'Audembert. Ces toponymes viennent du latin salix : saule, désignerait aussi un personnage originaire d'une habitation située près d'un saule ou d'une saulaie.

• Le sautoir est un petit ouvrage de bois qui permet de franchir une barrière ou un petit ruisseau en sautant.

• Désigne une personne originaire d'un des très nombreux lieux-dits ou hameaux s'appelant (la) Seigne. Ce toponyme de Seigne a presque toujours le sens de "lieu marécageux, d'étang".

Dans le cas de cette généalogie, le patronyme DUSIGNE est une déformation (suite à un mauvais report d'écriture) du nom DUSEIGNE.

• Désigne une personne originaire d'une vallée.

• Désigne un gardien d'un vivier, endroit où l'on garde des animaux vivants; mais aussi une pièce d'eau où on nourrit les poissons.

• Désigne une personne originaire de Le Wast près de Colembert dans le Boulonnais.

    EECKE

• Variante de HECQ. Sa forme féminine Hecque signifie en ancien français une porte à claire-voie, une barrière d'un champ. Désignerait alors un personnage demeurant près de la barrière d'un champ.

• Déformations de HERAUT. Désigne le héraut qui au Moyen Age était un messager chargé de porter les proclamations.

• Variante régionale des prénoms Ernouf, Ernoul, Arnoul, Arnout, Arnaud, provient du germanique arn-wald : l'aigle qui gouverne. Ernoul a été un prénom courant dans le Nord de la France.

• Autrefois en Flandre, l'esgard était la personne chargée de veiller à la conformité des étoffes et de les certifier en y apposant la marque d'un sceau. Variante de SEGARD. Nom de Baptême d'origine germanique sieghard : fort comme la victoire.

• Nom de Baptême d'origine germanique hard eber : fort comme un sanglier.

    FARDOU

• Déformation possible de PARDOUX. Nom de Baptême.

• Originaire d'un des deux hameaux du Boulonnais portant ce nom. Le CH est remplacé dans tout le domaine picard par un QU. Fasquel viendrait donc de Fachelles : les faisceaux, désignerait alors une personne originaire d'une habitation entourée de haies en faisceaux.

• Diminutif régional de faucille, c'est-à-dire petite faux, surnom de faucheur.

• Du latin fagus : hêtre. Désigne un personnage habitant près d'une hêtraie, c'est-à-dire un endroit planté de hêtres.

• Nom épique retrouvé dans les romans des chevaliers celtes, ou dans la Chanson de Roland entre autre pour désigner le roi sarrazin Fernagu tué par le neveu de Charlemagne.

• Le feron est en picard une petite garniture en fer que l'on trouve au bout des lacets. Le féron était aussi le forgeron, le ferronnier chargé de ferrer les chevaux ou de cercler les taureaux. Dans la Somme, un feron est une grande bêche qui sert à extraire la tourbe et qui nécessite une grande force de manipulation. Et aussi un ancien nom de Baptême médiéval.

• Nom d'origine flamande. Peut-être une forme flamande de VERVAL pouvant désigner un personnage habitant dans un val, une vallée. Ou alors variante de VERVAERT : peureux.

• Il peut s'agir d'un fabricant de feutre, ou un matelassier garnissant les sièges de feutre.

• Du picard fichau ou ficheu, désigne la fouine ou le putois. Mais ce patronyme est surtout utilisé pour évoquer un homme malin. Ou alors un personnage originaire de Ficheux près de Cambrin dans le Pas-de-Calais.

• Du franc flah : beauté et walden : gouverner. Désigne celui qui gouverne avec beauté. Nom de Baptême.

• Variante régionale de flahute qui désigne la petite flûte ou flageolet. Ce patronyme désigne un joueur de flûte.

• Originaire des pays de Flandre. Flamens a aussi été un prénom médiéval.

• Variante de FLAVAUCOURT. Originaire de Flavaucourt, ancienne commune située près de Gugney aux Aulx dans les Vosges ou commune actuelle de l'Oise.

• Originaire de Flavigny, une des nombreuses communes appelées sous ce nom situées dans l'Aisne, le Cher, la Côte-d'Or, la Marne et la Meurthe-et-Moselle.

• Il s'agit d'un matronyme formé avec le diminutif "-ette" sur un nom de baptême médiéval : Flor ou Fleur.

• Le flocon en ancien français était une étoffe velue. Le flochon était un ornement de bonnet. Désignerait alors un fabricant de bonnet.

• Nom très répandu dans le Nord de la France. Désigne un personnage originaire d'une habitation située près d'une fontaine ou celui qui la possède.

• Diminutif de FONTAINE, désigne une petite source. Désigne un personnage originaire d'une habitation située près d'une petite fontaine ou celui qui la possède.

• On pense automatiquement à un lien avec la forge, mais ce n'est pas le cas : la présence d'une commune appelée Saint-Forget dans les Yvelines nous montre qu'il s'agit en fait d'un ancien nom de Baptême.

• Nom de personne originaire de la commune de Fouzilhon dans l'Hérault qui au XVème siècle s'appellée Fosillon.

• Vient de FOUACE, qui est une galette de froment non levée cuite au four ou sous la cendre; désignerait alors un fabriquant de galettes.

• Nom de personne d'origine germanique Folcberht (folc : peuple et  berht : brillant), ou  Falcberht (falc : faucon et berht : brillant).

• Du latin fulla : moulin à foulon, servant à presser le raisin. Désigne celui qui se sert d'une machine à fouler les tissus, les cuirs et les feutres. Il aplatissait les étoffes grâce à un rouleau; par extension il désigne le blanchisseur, le teinturier.

• Désigne un personnage originaire d'une maison située près d'un four à chaux. Ou originaire d'un lieu-dit sur la commune de Wancourt dans le Pas-de-Calais.

• Le fourmentin est celui qui alimente les fours en froment afin de faire du pain.

• C'est un dérivé du mot four, désignant souvent un boulanger.

• Serait un dérivé du mot four, désignant souvent un boulanger. Pourrait désigner aussi un marchand de fourrage ou un personnage chargé de donner le foin ou la paille aux bestiaux.

• Dans le cadre de cette généalogie, ce patronyme vient de DE FREGAND. Originaire d'un lieu appelé Fregand.

• Originaire de la demeure d'un dénommé Fram, guerrier franc ou saxon. Les terminaisons en Y, en Court, Selles et en Zeele désignent en français comme en flamand l'habitation.

• Nom de Baptême.

• Désigne le serf qui a été affranchi et qui par là même est libre et a le droit de dire ce qu'il pense. Mais aussi un nom de Baptême.

• ?

• Désigne un nom de personne d'origine germanique : on peut hésiter entre Friwald (fri : libre + wald < waldan : gouverner) et Frihard (hard : dur) qui a donné les noms Friart, Fryart.

• Désigne un producteur de froment, de blé.

    GABER

• En vieux français gaber signifie plaisanter, se moquer. Désignerait alors un personnage moqueur ou aimant la plaisanterie, un joyeux drille qui se rit de tout.

• Désigne celui qui est audacieux et vigoureux.

• Désigne celui qui est gai, enjoué et qui aime s'amuser. Désigne aussi celui qui est originaire de Gallet dans l'Oise.

• Nom de personne d'origine germanique Warino (wara : protection). C'est une variante de Guérin.

• Nom d'origine flamande signifiant herbe (forme west-flamande de gras).

• Variante de GARCON avec le sens de valet.

• Nom de Baptême d'origine germanique (waldan : gouverner et ric : puissant).

• Variante de GALMIER. Nom de Baptême d'origine germanique, Waldomar, waldan : gouverner + mar : célèbre.

• Du gaulois gabellos : pique, javelot. Une gavel en picard est un petit tas de blé rassemblé et coupé, par extension c'est aussi un fagot. Désignerait alors celui qui fait des fagots. De plus la gavel était une imposition au Moyen Age sous forme d'une certaine quantité de grains. Celui qui y était assujetti, avait en échange une protection militaire. Gavel est peut-être aussi une déformation de gravelle, désignerait alors une personne originaire de Gravelle dans le Pas-de-Calais.

• Nom de Baptême de Saint Guénaut.

• Originaire de Genève.

• Forme familière du nom de Baptême Eugène, vient du grec Eugenios lequel à son tour, est dérivé du mot "eugenes" qui signifie "bien né".

• Nom de Baptême signifiant "la lance dure" du germanique gari et hard.

• Les Germains étaient des barbares qui envahirent le monde gallo-romain entre les II^ème et IV^ème siècles. Nom de Baptême.

• Nom de Baptême diminutif de Gilles.

• Nom de Baptême signifiant "la lance dure" du germanique gari et hard.

• Variante de GIRIER. Nom de Baptême d'origine germanique.

• Variante de GOMBAULT. Nom de Baptême d'origine germanique Gundbald (gund : combat, bald : audacieux).

• Nom de Baptême signifiant "fort comme Dieu" du germanique god et hard. Un rapprochement est aussi à faire avec le latin goda : plaisir. Le GODART serait celui qui est porté vers les plaisirs et notamment ceux de la chair, ou tout simplement celui qui aime ses aises.

• Nom de Baptême signifiant "l'armée de guerre" du germanique gund et hari.

• Du picard gosse ou gausse : raillerie. Surnom d'un personnage facétieux. Par ailleurs le gosset est une pièce d'armure destinée à protéger l'aisselle.

• Désignation ancienne du renard. Ce patronyme désigne celui qui a réussi ou qui trompe les autres, un homme rusé. Ce nom est fréquent dans l'ouest de la France.

• Désigne une personne malhonnête, un vaurien.

• Désigne celui qui nourrit ou engraisse les animaux de boucherie. En Picardie, le gressier était un petit épicier, un marchand de tout qui vendait notamment la graisse des bougies.

• Variante de GRIGNARD. Le ARD donne une nuance péjorative. De l'ancien allemand grinan : faire des faux plis. A donné en vieux français grigner : faire des grimaces. Par extension désigne l'homme grincheux.

• Porté notamment dans l'Oise et la Sarthe, désigne celui qui a les cheveux gris.

• Désigne un homme aux cheveux gris.

• Nom porté dans le Nord-Pas-de-Calais. C'est un diminutif de Guène, nom d'une personne d'origine germanique Wano formé sur la racine wan : attente, espérance.

• Désigne une personne d'origine germanique, Warino, formé sur la racine war : protecteur. Ce patronyme est très répandu dans l'ouest de la France.

• Nom de Baptême ; diminutif de Guy.

• Originaire de Guise dans l'Aisne.

• Nom de Baptême. Forme dialectale picarde de Justin ou alors diminutif d'Augustin.

    HABLOT

• Diminutif du nom de personne d'origine germanique Habert (had - berht : combat - brillant). Nom fréquent dans la Meurthe-et-Moselle.

• Personne originaire d'un lieu-dit Le Hachais près de Paimpont dans le département de l'Ille et Vilaine.

• Ce nom est spécifique du Boulonnais, il désigne celui qui a la mine renfrognée, qui gronde ou qui mord; et par extension celui qui empiète sur le champ des autres. Il provient du picard hagner et du patois boulonnais hogner, signifiant mordre, attaquer en criant.

• Ce nom est surtout porté dans le Nord-Pas-de-Calais. On pensera plutôt ici à une variante de l'ancien français aleugerie : domaine tenu en alleu, ou encore à un dérivé du verbe aluchier : planter, semer, cultiver, ou encore à l'allouche, le fruit de l'alouchier, nom vulgaire de l'alisier. Désignant ainsi une personne habitant un lieu tenu en alleu ou alors originaire d'un lieu de culture, de semence ou habitant près d'un alisier.

• Ce nom semble être l'abréviation de Altazinghem ou de Altazincourt. Court du latin curtus et Hem du germain heim signifient hameau, ferme. ALTAZIN désigne le dénommé Alto, guerrier saxon ou franc dont la descendance est dans le hameau correspondant à son nom. ALTAZIN signifie originaire du hameau de la descendance de Alto. Mais on fait aussi descendre ce nom de famille du marocain al tagine : le plat. Il s'agirait donc d'un marin ayant été fait prisonnier par les sarrasins et qui aurait fait fonction de cuisinier. Cette explication n'est pas à négliger d'autant que la famille Altazin de Boulogne a donné plusieurs corsaires et marins.

• Du germanique franc ou saxon ham latinisé en hamus et hamellus : le hameau. Désigne donc un personnage originaire du hameau, c'est-à-dire vivant à la campagne par opposition à celui de la ville ou du village.

• Il s'agit de la forme francisée de ham : le hameau. Hamy est un hameau situé sur la commune de Nabringhem et connu depuis le XIII^ème siècle.

• Provient peut-être du germanique han : le coq, ou du prénom médiéval Hanot, ou du latin annota : nourriture. Portés dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique, ces noms correspondent le plus souvent au prénom Jean (Jehan, Johan), dont Han est une aphérèse de l'initiale (Je)han.

• Provient peut-être du germanique han : le coq, ou du latin annota : nourriture. Ou plutôt du prénom médiéval Hanot, correspondant au prénom Jean (Jehan, Johan), dont Han est une aphérèse de l'initiale (Je)han.

• Variante de HERIN, localité d'origine dans le Nord (Herin : Hari -inus).

• Du vieux français harlé : desséché par le soleil. Désignerait un personnage endurci, cuit au soleil. Toutefois le mot harlé désignait aussi en vieux français un fossé; ce patronyme qualifierait alors un personnage dont la maison se situe près de fossés. Par ailleurs ce peut être aussi un personnage originaire de Le Harlé, ancien hameau situé sur la commune de Alquines.

• Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Hassel, Hasel, ou qui habite un lieu-dit portant ce nom. Ce toponyme d'origine germanique a pour sens : noisetier. Peu désigner aussi celui qui habite près des noisetiers.

• Variante de Houbronne. Serait une autre forme de Houbron, lui-même variante de Oubron, trouvé dans le même secteur géographique de la Somme ou du Pas-de-Calais. Ce nom semble désigner un producteur de houblon. En effet, houbron est une variante picarde de houblon, formée par rhotacisme des lettres l et r ?

• Contraction de hausse-tête. Désigne un personnage orgueilleux, hautain, arrogant.

• Nom d'origine flamande signifiant noisetier, coudrier, et désignant ainsi une personne qui demeure près d'un noisetier.

• Ce patronyme est surtout porté dans le Pas-de-Calais. Il s'agit sans doute d'un nom de personne d'origine germanique, Hildebod (hild : combat + bod : messager) selon M.T. Morlet, Agilbald (agil : lame de l'épée + bald : audacieux) selon l'auteur belge J. Lindemans. Le nom se rencontre en Belgique sous les formes Ellebode, Elleboode, Elleboudt.

• Nom de Baptême médiéval signifiant "village illustre" du germanique haim - berht.

• Nom de Baptême médiéval signifiant "vieille illustre" du germanique henn - berht.

• Nom de Baptême courant au Moyen Age, diminutif de Heine pour Heinrik : Henri.

• Désigne le héraut qui au Moyen Age était un messager chargé de porter les proclamations.

• Nom de Baptême médiéval.

• Peut-être une mauvaise orthographe de HERMEL qui est une déformation du nom de Baptême Armel. Ou une forme erronée d'Ernier, Ernon, Ernoux, autre nom de Baptême. Peut-être vient du mot picard hernu qui désigne la tempête; désignerait alors un personnage tumultueux ? Au Moyen Age, on désignait le mois de juillet par ce mot de hernu; on aurait affaire alors un enfant abandonné et recueilli au mois de juillet ?

• Désigne en vieux français le bruit, le tumulte. Surnom d'un personnage bruyant.

• Variante de HECQ. Sa forme féminine Hecque signifie en ancien français une porte à claire-voie, une barrière d'un champ. Désignerait alors un personnage demeurant près de la barrière d'un champ.

• Diminutif péjoratif de Yves.

• Du latin hocquetus : crochet. Désigne donc un personnage porteur d'un crochet ou ayant de grands crocs.

• Nom d'origine flamande signifiant le chien.

• Originaire de Honvault entre Wimereux et Boulogne, ou d'anciens fiefs situés sur les communes d'Escouelles et Bihucourt.

• Nom de Baptême.

• Nom de Baptême.

• Originaire de HUMIERES dans le Pas-de-Calais.

• Désigne celui qui hurte (en vieux français) qui se heurte ou se querelle, se bat pour rien.

    IDE

• Nom de Baptême.

• Nom de Baptême.

• Nom de Baptême germanique Isanbard (isan : fer et bard : hache).

• Diminutif péjoratif de Yves.

    JACOB

• Nom de Baptême.

• Tournure affectueuse (hypocoristique) du prénom Jacques.

• Hypocoristique  de Jacques (ou plutôt de sa variante Jacquème), très répandu en Lorraine et en Champagne-Ardennes.

• Diminutif du prénom Jacques.

• Désigne une personne originaire de Saint-James dans la Manche.

• Nom surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine. On peut évidemment penser au surnom donné à un enfant trouvé en janvier, mais il faut savoir que Janvier était aussi un nom de baptême, popularisé par plusieurs saints, notamment en Italie. C'est ce dernier sens qu'il faut retenir dans la plupart des cas.

• Variante régionale de Jeannequin : Petit Jean. Nom de Baptême.

• Fils de JOET, forme flamande d'un nom de personne germanique JODO.

• Du gaulois diolivos. La chute du D a transformé ce nom en iolivos puis jiolivos et joli. Ce patronyme est à entendre au sens ancien de gai, enjoué.

• Variante de JULIEN. Nom de Baptême.

• Un matronyme dans lequel il ne faut sans doute pas voir le féminin de Julien, mais le nom d'une sainte très vénérée au moyen âge, qui fut martyrisée en Orient.

• De jupel : jupe, caractérisant un long vêtement de laine porté autrefois par les hommes. Désignerait alors un porteur de ce genre d'habit.

    KETER

• Nom d'origine flamande pour désigner un chaudronnier.

• Nom d'origine flamande de koud ijzer, litéralement le fer froid (d'autres portent le nom de Schutyser). Il désignerait une profession, un marchand d'objet en fer.

• Nom d'origine flamande, du moyen néerlandais cuse, cuese : gourdin/knout, sobriquet du cusendragher : porteur de knout/verge comme signe de dignité.

    LABOTTE

• Désigne un fabricant ou un marchand de botte.

• Ce patronyme est répandu dans le Boulonnais, il s'écrit en fait Lacheré. Son origine viendrait de l'acherel ou  l'acheret qui est en picard une petite hache, ce patronyme désignerait alors un artisan travaillant à la hache.

• Un lien avec LACHERE ? Forme picarde de chuintement des S issue de LASSERON, un artisan de lacets ?

• Originaire du toponyme La Ferté, ou alors d'un lieu fortifié.

• Désigne en picard celui qui agace. Ce patronyme désignerait donc celui qui énerve, qui irrite, et surtout le taquin.

• Désigne un personnage propriétaire d'un aigle, un chasseur. Ou alors quelqu'un qui possède une bonne vue ou bien un nez crochu comme le bec d'un aigle, ou encore une personne à la voix aiguë et perçante comme le cri de l'oiseau.

• Surnom d'un homme qui possédait l'alleu (un bien dont on avait la jouissance en toute propriété, exempt de droits féodaux).

• Désigne une personne ayant une origine allemande.

• Originaire d'une habitation située près d'une mare. Mais l'origine la plus probable se réfère au vieux français marer : attacher. Il désigne toutefois celui qui arrête ou de manière plus restreinte celui qui arrête les bateaux. L'amarre est une ancienne mesure picarde, ce patronyme serait alors un surnom d'un mesureur.

• Désigne un personnage conciliant, accommodant, ou une sorte d'arbitre qui concilie deux parties.

• Nom trouvé dans le Nord de la France et en Belgique. Il correspond à l'ancien français amirant, mot dérivé d'émir, avec le sens de chef. Il s'agit sans doute d'un surnom donné à celui qui aimait commander, qui se prenait pour un chef.

• Originaire d'une maison située dans une aulnaie ou d'un des nombreux toponymes Lannoy.

• Personne originaire du lieu-dit Lantigny en Tourraine.

• Désigne celui qui habite la plaine ou qui vient de la plaine.

• Désigne celui qui est origine de La Poterie, hameau de Wimille dans le Pas-de-Calais.

• Du latin apostulus. Sobriquet désignant sans doute un personnage pieux ou un acteur des Mystères du Moyen Age.

• Du latin lardum : lard (pièce de porc salé). Désigne celui qui travaille avec du lard donc le charcutier. Mais un rapprochement est possible avec le latin ardens : qui brûle. Désignerait alors un rôtisseur ou un personnage ardent.

• On trouve surtout ce nom dans la Marne. Désigne celui qui est originaire de Lasson. Un ancien village de la Marne porte ce nom, ainsi que deux communes dans l'Yonne et le Calvados.

• Nom d'une famille noble dont la particule a été soudée au nom de lieu d'origine. Originaire de Lattaignant : village du Pas-de-Calais. Mais ce nom était aussi en vieux français celui qui atteint son but par des luttes et des provocations : le personnage agressif.

• Originaire de l'Artois.

• Du latin laudare : prier, louer. Désigne une personne pieuse ou une personne qui chante dans les offices religieux.

• Propriétaire de vignes ou originaire d'une maison située près d'une vigne.

• Du latin avena : avoine. Désigne probablement le propriétaire d'un champ d'avoine.

• Patronyme fréquent en Bretagne. Désigne en principe le héraut chargé de proclamer les bans. On peut aussi envisager un rapprochement avec le breton banner : lanceur, mais cela paraît moins probable.

• Désigne un éleveur de boeufs ou un personnage au caractère de boeuf.

• Ce nom de famille n'existe que dans le Pas-de-Calais. Sa signification est difficile à préciser. Le brau est en picard le jeune taureau. Braure est la manière ancienne de dire boire.

• Désigne celui qui est habile, charmant, gentil, agréable à vivre.

• C'est un sobriquet désignant une personne au nez plat et court.

• Du latin major : le plus grand. C'était en général le chef d'une corporation.

• Du latin merx : salaire, désigne le colporteur au Moyen Age.

• Plutôt que dérivé de maçon, il s'agirait d'un diminutif de THOMAS ou THOMASSON, désignerait alors un nom de Baptême.

• Désigne un personnage originaire de la Normandie ou de la Scandinavie.

• Patronyme du Nord de la France, il désigne un personnage qui élève des porcs, ou alors il peut s'agir d'un sobriquet qu'il faut comprendre comme une métaphore, celui qui est sale comme un porc.

• Sobriquet désignant sans doute le plus souvent un homme craintif.

• Désigne un personnage aux cheveux roux.

• Du latin rex. La fréquence de ce nom exclut le moindre rapport avec la royauté. Il désignerait plutôt d'un roi des archers ou du gagnant d'un jeu public d'adresse. Le roy était exempté d'impôts, de guet, et avait le droit de vendre certains produits comme le vin. Ce peut-être aussi un personnage originaire de Roye dans la Somme.

• Désigne un personnage savant.

• Désigne le cordonnier ou le savetier ou le couseur de sandales en picard.

• Désigne un personnage agressif.

• Désigne le fabricant ou le marchand de beurre.

• Désigne le fabricant ou le marchand de beurre. Ou une déformation de LEBOEUF, désignant alors un éleveur de boeufs ou un personnage au caractère de boeuf.

• Désigne celui qui a les cheveux bruns ou celui qui a un tempérament obscur.

• Désigne le maître d'école.

• En ancien français désigne celui qui est habile, charmant, gentil, sémillant, gracieux, agréable à vivre.

• Sobriquet sans doute nommé à un homme vaniteux, éventuellement à un coureur de jupons.

• Correspond à l'ancien français escofle, escofe, qui désignait le milan ou le faucon crécerelle. Sans doute le surnom de celui qui dressait ces rapaces pour la chasse (ou un sobriquet donné à un homme cruel).

• Cucq du préceltique signifie «hauteur, colline», désignant ainsi une personne habitant près d'un monticule quelconque, d'un lieu un peu plus élevé que les environs.

• Désignait les chefs des armées chargés de la couverture des frontières. Sobriquet pour désigner quelqu'un qui se croit important. Le duc est aussi une sorte de hibou.

• Ce nom est le plus répandu en France. Il prédomine surtout dans le Nord. Il est la désignation du forgeron.

• Peut-être une mauvaise lecture du patronyme LEFRANC ?

• Désigne le serf qui a été affranchi et qui par là même est libre et a le droit de dire ce qu'il pense. D'où le sens actuel de franc : qui dit la vérité.

• C'est peut-être un surnom désignant soit celui qui a froid ou qui est froid, soit une personne triste (l'un des sens médiévaux de l'adjectif "froit"). Il peut aussi correspondre à un nom de personne d'origine germanique popularisé notamment par saint Leufroi, abbé du monastère de la Croix, en Normandie, au VIII^ème siècle.

• Surnom donné à un homme ayant bénéficié de l'héritage de son beau-père.

• Désigne un personnage frivole, ou originaire de Saint-Léger près de Croisilles. C'est aussi un nom de Baptême.

• Surnom donné à un homme de grande taille.

• Forme dialectale picarde de loup. Désigne un homme sauvage et méchant. Peut aussi désigner un personnage originaire de Saint-Leu.

• Désigne celui qui a peur, le trouillard.

• Origine obscure. Peut-être une déformation de LEMAITRE : le patron de ferme ou une personne pour laquelle on a du respect. Ou du gaulois ma : frapper, donc désignerait celui qui frappe. Mais plus vraisemblablement du picard matte : carré de jardin; désignerait alors un personnage originaire d'une maison proche d'un carré de jardin.

• Sobriquet pour désigner quelqu'un de recueilli, de pieux, vivant en solitaire.

• La solution la plus plausible, est sans doute un surnom appliqué à celui qui est très pâle (blanc comme un mort). Mais on peut aussi envisager l'inverse, et en faire une déformation de Lemore, Lemaur (noir comme un Maure).

• En latin mus est le rat (qui se cache dans son trou). Désigne celui qui cache les objets, finalement celui qui dissimule ses mauvaises actions ?

• Désigne un personnage originaire d'une habitation attenante à un enclos, c'est-à-dire l'enceinte ou la clôture d'une commune. Lenclos était aussi au Moyen Age un terme général pour désigner un petit domaine entouré de murs.

• Désigne un personnage ou le fils d'un personnage ayant un comportement d'enfant ou originaire d'une maison habitée par un enfant.

• Déformations de HERAUT. Désigne le héraut qui au Moyen Age était un messager chargé de porter les proclamations.

• Peut-être une déformation de LESCIEUX. Désignerait le scieur, par extension un bûcheron ? Ou alors variante de LESCAUX, surnom de dévideur, d'un écheveau ?

• Nom rencontré dans le Nord-Pas-de-Calais. Sobriquet appliqué à une personne maigre.

• C'est en principe un surnom donné à un sourd. Dans de rares cas, on pensera aussi à l'ancien français sourt : eau jaillissante, source.

• Variante de Létard. C'est peut-être un surnom donné à celui qui est lent (ancien français tart), mais on pensera surtout au nom de personne germanique Leotardus, porté par saint Létard, qui fut aumônier de la reine Berthe ?

• Nom de Baptême flamand équivalent à LAURENT.

• Désigne une personne originaire de la commune de LEURY en Picardie ou en Côte d'Or.

• Du latin hospis : l'hôtelier. Mais un oste  était aussi au Moyen Age un serf cultivateur affecté à une terre déterminée. Lostre était en picard le polisson, le fripon, le fainéant, le paresseux.

• Originaire de Licourt dans la département de la Somme.

• Originaire du Limousin.

• Patronyme courant dans le nord de la France. Il pourrait s'agir d'un nom de personne d'origine germanique, Lobric (lob : louange + ric : puissant). Autre possibilité, l'Obry, nom formé avec un article défini à partir de Obry, variante du nom de baptême Aubry.

• Variante de LOIR. Surnom d'une personne qui dort comme un loir. Mais au Moyen Age le loir était aussi un appât de cuir rouge en forme d'oiseau destiné à faire revenir le faucon sur le poing de son maître.

• Surnom donné aux usuriers durant le Moyen-Age.

• Désigne vraisemblablement un personnage originaire d'un ancien lieu-dit du Boulonnais nommé Langstic près de Ferques.

• Nom de Baptême issu de Loth, neveu d'Abraham. Ou bien matronyme peu fréquent, représentant une forme avec aphérèse de Charlotte. Peut-être aussi une variation de l'hotte, désignant le marchand ou le porteur de hotte. Enfin le lot était une ancienne unité de mesure, alors surnom d'un mesureur.

• Un louchet est une sorte de bêche à long manche permettant de remuer la terre et d'extraire les betteraves. Ce peut-être aussi un personnage originaire de Louches près de Licques.

• Nom de Baptême.

• Diminutif de loup. Désigne un homme sauvage et méchant.

    MACHECLE

• Variante de MACHECLIER. En ancien français, le macheclier signifie le boucher

• Diminutif de MACHU. Du latin masticare : mâcher. La machue sert à mâcher, à écraser à la masse, d'où le rapprochement à faire avec le mot de mâchoire. Ce pourrait donc être un homme porteur d'une massue ou à forte mâchoire.

• C'est un diminutif du nom de Baptême : Thomas, formé par aphérèse. On trouve fréquemment les formes Maessen, Maassen(s), avec génitif de filiation.

• C'était à l'origine un maillet armé de plomb. Porteur de maillet, surnom d'un "cogneur".   Mais désigne plutôt celui qui est tacheté. Le maillard était jadis le jeune canard mâle qui n'a pas encore son plumage définitif et qui est tacheté de gris. MAILLARD est aussi un nom de Baptême.

• Désigne celui qui a une mauvaise Foi, qui ne croit pas en Dieu, le mécréant; ou celui qui est de mauvaise foi et manque de franchise.

• Nom de Baptême.

• Désigne une personne originaire de Saint-Malon-sur-Meu dans l'Ille-et-Vilaine. Nom de Baptême.

• Désigne soit celui qui est habile de ses mains et qui sait s'y prendre, soit le meunier. Ce peut être aussi un nom de Baptême venant du latin Magnus (grand) ou du germanique magin-hari (la force des armés). Enfin le mannier est le hanneton en patois de la campagne.

• Forme picarde de MARCHANT (le CH est remplacé par C). Le vendeur de marchandise.

• Surnom d'un viticulteur. Le marcotte désignait un cépage du temps des gaulois. Une marcotte est aussi une belette en Picard et par extension le jeune étourdi.

• Du latin marescallus : écuyer, serviteur des chevaux. Désigne un dompteur de chevaux, une personne qui soigne les chevaux, voir un maréchal-ferrant.

• Ce nom est assez courant dans le nord de la France. Il désignait en moyen français une personne mariée (sens attesté à la fin du XIV^ème siècle).

• Le marmin ou marmignon signifie en picard le plus petit. Peut venir du gaulois marm : être bouillonnant, désignerait alors celui qui grogne tout le temps.

• Ce patronyme peut désigner un personnage originaire d'une habitation située près d'un marché ou marquet en picard; ou originaire d'une habitation sur laquelle il y avait une marque caractéristique; ou originaire d'un fief situé sur une des communes de Baincthun, Réty, Longfossé ... Peut désigner aussi un diminutif du nom de baptême Marc, très fréquent dans de nombreuses régions de France.

• Peut-être un sobriquet pour désigner quelqu'un qui se croit important ? Mais peut avoir aussi une autre signification d'origine  flamande ?

• Ancien nom de baptême formé sur le latin Marcilius.

• Nom très répandu dans toute la France mais prédominant dans le Nord. Désigne un personnage porteur d'un marteau : forgeron, ferronnier etc.

• Plutôt que dérivé de maçon, il s'agirait d'un diminutif de THOMAS ou THOMASSON, désignerait alors un nom de Baptême.

• Variantes de Matthieu. Peut-être aussi de latin matta : forêt, buisson. Mais en picard, le matte est le lait caillé. Ce nom pourrait désigner un laitier.

• Nom de Baptême.

• Plus que pour désigner un personnage contrefait ou mal bâti, ce patronyme s'appliquerait à celui qui est né sous une mauvaise étoile ou qui a le génie du mal. Du vieux français malfé : mauvaise fée ou petit démon.

• Du latin malegurius : parjure, menteur. Nom de Baptême d'origine germanique Mauger.

• ?

• Mauvaise écriture de MAUROY. Mauvais roi. Nombreux toponymes. C'est notamment le nom d'un ancien hameau situé sur la commune de Longfossé. Aussi issu d'un nom de Baptême médiéval : Maurin.

• Nom de Baptême dérivé de Ameline ou Amélie, diminutifs féminins de Aimé. Par ailleurs en langue Picarde le melin signifie le moulin. Ce nom pourrait désigner un meunier.

• Du latin merx : salaire. Forme picarde correspondant au métier de mercier, le marchand, le colporteur du Moyen Age.

• Pourrait désigner celui qui est originaire de Merlin, commune du Hainaut, d'où la forme flamande Van Merlen. Il se peut aussi que ce nom fasse référence au merle, surnom donné à un chanteur ou un siffleur. Mais il se peut aussi que ce nom fasse référence au merlan (poisson de mer), pour désigner un marchand de poisson ou quelqu'un qui n'est pas malin (avec une cervelle de merlan).

• Nom d'origine flamande signifiant le fabricant de couteaux.

• ?

• Variante du nom de Baptême : Maurice, rencontrée dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique.

• Ce mot est en rapport avec l'oiseau connu sous le nom de merle qui se dit mierle en picard. Ce serait alors le surnom de celui qui aime chanter et siffler.

• Nom de Baptême qui n'est plus guère utilisé actuellement (Milon). Ce peut-être un diminutif de Emile. MILLE peut venir aussi du latin milia : dix fois cent, mesure de distance valant mille pas. En picard miller : surveiller, guetter, mettre en joue; désignerait alors celui qui surveille. MILE était aussi un toponyme situé à Saint-Pierre-lès-Calais.

• ?

• Nom d'origine flamande pouvant désigner un lieu-dit comme celui anciennement appelé Montacre à Landrethun-Nord. Il serait issu de Muntakker signifiant champ sur une colline, de munt emprunt direct du latin mons et de akker : champ ?

• Du latin mons et ostium : l'ouverture du mont. Désigne un personnage originaire d'un ancien hameau situé sur la commune de La Calotterie.

• Du latin morellus ou maurus : brun foncé; désigne celui qui ressemble à un maure, qui est très brun de peau ou de cheveux.

• Du latin morellus ou maurus : brun foncé; désigne celui qui ressemble à un maure, qui est très brun de peau ou de cheveux. C'est aussi un nom de Baptême. Enfin ce patronyme peut aussi venir du gaulois morsa qui a donné le mot de vieux français morrel qui désigne la muselière.

• Désignation ancienne du moineau parce que celui-ci gobe les mouches. Mais ce mot peut venir aussi du picard muchon : cachottier.

• Variante de Molière. Nom de localité, probablement un lieu d'extraction de pierre meulière. Désigne un affûteur d'armes.

• Désignation peut-être un marchand de mules ? Non pas un sobriquet donné à un individu têtu comme une mule qui s'appellerait plutôt dans ce cas MULART ? C'est un nom porté par un individu en terre flamande, peut-être alors il y aurait un autre sens ?

• Nom d'origine flamande signifiant la bouche, la gueule. Surnom pour quelqu'un qui a une grande gueule ou un bavard.

    NACART

• Selon des croyances d'origine païenne, les nacarts étaient des "petits esprits des eaux". Ce nom serait alors un sobriquet relatif à cette croyance.

• De l'ancien français nef qui a donné navel en vieux français. Ce mot désignait à la fois le navet et le navire ce qui entraînait une confusion fâcheuse. Le navel était en vieux français le navet et aussi le bateau. Ce patronyme désigne à la fois le producteur de navets et le propriétaire d'une barque ou d'un navire.

• Nom rencontré surtout en Normandie et dans l'Ille-et-Vilaine, possède soit le sens actuel de neveu, soit celui de petit-fils, attesté jusqu'au XVII^ème siècle.

• Péjoratif à l'origine obscure. Nom de Baptême d'origine germanique Nidbart.

• Variante du  nom de Baptême NICOLAS.

• Nom de Baptême très fréquent dans le Nord.

• Variante au génitif de Noll, Nolle, correspondant à un nom de personne flamand, forme courte du prénom Arnold/Arnoud.

• Forme flamande. Originaire de la Scandinavie ou de la Normandie.

• Déformation de NOEL.

• Originaire de Noyelle. Ce peut-être aussi un dérivé de manoyelle qui en picard désigne la manivelle.

    OBERTIN

• Variante de OBERT. Du germanique bert qui brille, ode par ses richesses ?

• Variante du nom de Baptême Odile, porté dans les Vosges et en Franche-Comté.

• Du latin oleum. De ollier : marchand ou fabricant d'huile.

• Forme flamande du nom de baptême Omer.

    PACQUENTIN

• Surnom d'un enfant abandonné et trouvé devant une église le jour de Pâques. Mais aussi d'un enfant né à Pâques. Une paque était aussi en picard un fagot, puis un paquet en général, désignerait alors un marchand de fagots ou un porteur de paquets.

    PAPEGAY

• Nom d'origine flamande. Perroquet, oiseau de bois servant de cible au tir à l'arc. Surnom d'un tireur ayant réussi à le décrocher, plutôt que surnom d'un bavard.

    PARADIS

• Désigne celui qui habite le lieu-dit (le) Paradis ou qui en est originaire. C'est un toponyme très répandu, désignant une bonne terre par opposition à des lieux-dits appelés (l') Enfer. Dans la topographie médiévale, on rencontrait souvent les deux appellations dans un même terroir, à quelques centaines de mètres de distance.

• Variante de PERAUD. Forme ancienne de "père" ou de "pierre".

• Originaire de Parenty dans le Boulonnais près d'Hucqueliers.

• De l'ancien français paringal, tout à fait égal, semblable.

• Désigne celui qui fait des parements et qui lustrait les étoffes.

• Nom d'origine flamande correspondant à une forme du nom de baptême Pascal, Pascalis.

• Soit il s'agit d'un diminutif de Pasque (nom de baptême féminin correspondant à la fête de Pâques. Soit c'est un toponyme désignant un pâturage. Avec une origine picarde, peut désigner aussi un marchand de fagots ou un porteur de paquets.

• Le pecqueux est le pêcheur dans toute la Picardie. Le ART donne un sens moqueur. Il s'agit d'une personne qui n'était pas très habile à la pêche.

• Les possibilités ne manquent pas pour expliquer ce nom, reste à savoir laquelle est la bonne : un homme de peine ? Un fabricant de draps (ancien français pane, paine) ?

• Désigne celui qui a fait un pèlerinage, qui vient d'ailleurs : un étranger. Ou quelqu'un qui porte une pèlerine (manteau sans manche couvrant les épaules).

• ?

• Désigne celui dont les habits sont en lambeaux, qui est déguenillé ou en haillons. Peut désigner aussi celui qui est intimidé, le penaud.

• Forme péjorative du prénom Pierre, signifierait alors mauvais Pierre.

• Désigne un personnage ayant peu de ressources ou de petite origine sociale plutôt qu'un homme de petite taille.

• En vieux français pié d'oe : pied d'oie. Désigne quelqu'un connu pour sa nonchalance.

• L'un des innombrables diminutifs de Pierre. Nom très fréquent dans l'Est.

• Viendrait du verbe médiéval  pier : boire, et donc serait le surnom d'un buveur. Mais peut-être aussi un terme flamand dérivé de Petrus : Pierre.

• Forme picarde de Picquet désignant un petit pic, surnom d'un ouvrier ?

• Nom présent un peu partout en France, mais surtout dans l'Ille-et-Vilaine. Il s'agirait d'un sobriquet concernant un personnage naïf, crédule, qui se laisse plumer facilement, qui se fait duper. Il peut s'agir aussi d'un éleveur ou d'un marchand de pigeonneaux.

• Originaire d'un village situé sur le canton de Lumbres ou sur celui de Guînes, tous deux dans le Pas-de-Calais.

• Originaire d'une maison ayant un pilier. Originaire d'un hameau qui s'appelait Pille ou Pilon, c'était un ancien fief sur la commune de Croix. Peut-être aussi du vieux français pille qui désignait le butin, l'argent, la monnaie.

• Originaire d'un hameau qui s'appelait Pille ou Pilon, c'était un ancien fief sur la commune de Croix. Mais ce patronyme est plus vraisemblablement un nom de Baptême. Ce peut-être aussi un mortier servant à écraser les graines; et par extension un fabricant de pieux ou de poteaux.

• Nom d'origine flamande signifiant une tige en bois ou en fer. Surnom professionnel d’un jaugeur.

• Apparemment, il s'agirait d'un diminutif de l'ancien français pingue : gras.

• Désignerait un personnage de gai comme un pinson.

• Désigne un personnage qui travaille au pic ou qui fabrique des pieux. Désigne aussi un ouvrier de moisson travaillant avec un outil en forme de pic permettant de couper et ramasser les gerbes de blé, un faucheur. Le picquet est aussi une ancienne mesure en usage en Picardie, surnom d'un personnage se servant de cette mesure.

• Désigne un marchand qui vend sur une place. A envisager aussi un diminutif de plaisse : haie, parcelle entourée d'une haie.

• Marchand de plumes, de duvets.

• Variante de POGNANT. De pogner : frapper, toucher avec le poing, combattre. Désignerait alors un bagarreur.

• Variante régionale de poirier. Désigne un personnage dont la demeure est connue pour ses plantations de poiriers.

• On peut hésiter entre la poire et le poireau, mais on pense le plus souvent qu'il s'agit de la poire. Surnom donné à un marchand de poires, ou plus généralement à un marchand de fruits.

• Surnom donné à un sorcier.

• Variante de Poissant, forme ancienne de puissant, désignerait alors quelqu'un de fort, de puissant.

• Personnage originaire du Poitou.

• Diminutif de Paul (Petit Paul). Dans le Nord Paul s'écrit volontiers Pol. Il en résulte que Polet a été longtemps un prénom médiéval. POLLET vient peut-être aussi du latin polletus : poulet, sans doute parce que cet animal est faible.

• Partie de l'ancien Pays de France comprise entre l'Amiénois et la mer. Originaire du Ponthieux.

• Nom flamand désignant le peuplier, donc une personne habitant près de peupliers.

• Le poret est le poireau en picard. Désigne un marchand de poireaux et finalement un marchand de légumes.

• Du latin porcus : porc. Désigne un éleveur de porcs.

• Désigne une personne exerçant le métier de potier. Ce patronyme est très présent en Vendée et dans le Nord-Pas-de-Calais.

• Originaire de Pouilly dans l'Aisne ou le Pas-de-Calais. Mais en picard, le pouilly est aussi le poulailler; désignerait un propriétaire d'un poulailler.

• Forme archaïque de prévôt. Le prévôt était un magistrat ou un officier royal chargé de recouvrer les redevances domaniales. Ce nom est trop fréquent pour qu'il puisse s'agir effectivement de descendants du porteur de cette charge qui d'ailleurs était héréditaire. Il s'agirait plutôt d'un sobriquet comme LECOMTE ou LEROY.

• ?

• Désigne une personne ayant beaucoup de force, une personne puissante.

    QUEVAL

• Une forme dialectale picarde pour désigner le cheval. Surnom d'un éleveur de chevaux ou d'un propriétaire de cheval.

• ?

• Sobriquet pour désigner une personne vive, éveillée.

• Nom flamand. Peut-être une variante de COYECQUES, désignerait alors une personne originaire de la commune de Coyecques dans le Pas-de-Calais ? Hecque signifie en ancien français une porte à claire-voie, une barrière d'un champ. Désignerait alors un personnage demeurant près de la barrière d'un champ ? Variante du patronyme : COHEECQUE - COCHECKE - COHECKE - COÏECQUE - QUOIECQ ?

• Une variante de COTTEL. Du latin cotta : chaumière maisonnette. Désignerait alors une personne demeurant près ou dans une chaumière. Ou bien il s'agirait d'une variante de cotel : coteau, désignant celui qui habite sur une petite hauteur.

    RADENNE

• Ce mot désignait en vieux français un personnage impétueux ou rapide comme le cours des fleuves ou de la circulation sur les routes par opposition à la pérégrination faite sur les petits chemins.

• Désigne une personne dont la demeure était située près d'une crevasse, d'un ravin.

• Nom de personne d'origine germanique, Raginwald (ragin : conseil + wald : gouverner), qui a donné aussi Renaud, Renault.

• Nom de Baptême d'origine germanique. Peut aussi venir du vieux français areigner : raisonner, argumenter ou de enreigner : mettre les reines d'un cheval.

• Désigne un personnage originaire d'une habitation près des remparts.

• Nom de Baptême d'origine germanique. Désignera par la suite grâce à la popularité du goupil, nommé Renart dans un roman médiéval, celui qui a réussi ou qui trompe les autres.

• Originaire de Rivery dans la Somme. Viendrait du latin riberus : habitant de la rive. Mais aussi de l'ancien français riber : être en chaleur ou se chamailler.

• Nom de Baptême.

• Du nom d'un franc Rid - wulf. Ridan signifie aller à cheval, chevaucher, et wulf : loup. Rider signifie aussi en vieux français galoper.

• Désigne un personnage originaire d'un toponyme avec le sens de rigole, petit canal.

• Nom de Baptême. Ce nom désignait à l'origine un instrument métallique servant à attiser le feu des forges, puis tout objet métallique inutile, pour désigner enfin ce qui est dépassé.

• Variante picarde du nom de Baptême d'origine germanique Richard.

• Désigne une personne habitant le long d'une rivière, d'un fleuve ou d'un lac.

• Personnage originaire d'une maison située près d'une rivière.

• Désigne le pillard, le voleur, dérober signifiait à l'origine prendre les vêtements et les dépouilles de l'ennemi.

• Nom de Baptême.

• Diminutif du nom de Baptême Robin, lui-même diminutif du prénom médiéval Rebert.

• Nom de Baptême.

• Nom de Baptême d'origine germanique signifiant fort comme la gloire (hard-rod).

• Nom de Baptême d'origine germanique.

• Variante régionale vosgienne de ROSSIGNOL. Surnom donné à un chanteur ou à un siffleur par métaphore avec l'oiseau.

• Patronyme répandu en Normandie, représente un dérivé de rotier, nom de personne d'origine germanique compose de hrod qui signifie gloire et hari qui signifie armée, ancien surnom de soldat .

• Le rouillard était en vieux français sur sorte de baril.

• Diminutif de role : rouleau, écrit, surnom éventuel d'un scribe, d'un écrivain public.

• Désigne un personnage aux cheveux roux. Ce nom est très répandu dans le Nord. Il a été longtemps un prénom médiéval. ROUSSELET est un diminutif de ROUSSEL : petit roux.

• Désigne peut-être aussi un personnage aux cheveux roux. Ou dérivé de ros : roseau, désignant un terrain marécageux.

• Désigne un soldat qui faisait la route. Les routiers constituaient des bandes de soldats incontrôlées et de pillards du XII^ème au XV^ème siècle. Peut-être aussi désigne celui qui a de l'expérience, le maraudeur ou le garde-champêtre.

• Nom de Baptême.

    SAGET

• Surnom donné à celui qui est instruit, savant, expert dans son domaine. En tant que variante de SAGOT, diminutif du mot de vieux français sayon ou saie : étoffe, costume désignant ainsi un marchand d'étoffes ou de costumes.

• Personne d'origine germanique Saligo de salo : sombre.

• Personne d'origine de Salperwick dans le Pas-de-Calais.

• Semble être le diminutif de Alexandre. Nom de Baptême.

• Désigne une personne qui ressemble à un sanglier par ses traits ou son comportement. Ou alors un chasseur de sangliers.

• Originaire des nombreux villages des Essarts ou de Sart de l'Aisne ou du Pas-de-Calais. Ou originaire de la Sarre. Sare était le féminin du prénom médiéval Sart.

• Désigne l'homme vivant seul dans la forêt et par extension celui qui est difficile à vivre. Sauvage a été aussi un prénom médiéval.

• Ancien nom de Baptême d'origine germanique, variante de Savaric, composé de sava racine obscure et de ric qui signifie puissant.

•   Variante flamande de SEGARD.

• Nom de Baptême d'origine germanique sieg hard : fort comme la victoire. Variante de ESGARD. Autrefois en Flandre, l'esgard était la personne chargée de veiller à la conformité des étoffes et de les certifier en y apposant la marque d'un sceau.

• Du grec serringa : roseau, flûte. Nom assez répandu dans les campagnes boulonnaises. Un selinga est en picard un arbuste connu sous le nom de seringat, et aussi une boursaude qui est une variété de saule. Désigne donc un personnage originaire d'une habitation entourée de seringats, mais peut-être aussi un joueur de flûte. Ce peut-être quelqu'un originaire de Selinghem. Enfin le selingue était en picard celui qui raffine le sel.

• Fabriquant de selles de chevaux. Originaire d'un ancien bourg de Franche-Comté.

• Désigne un personnage sensé en vieux français. Peut-être aussi un nom de Baptême : Senet.

• Désigne un officier de justice ou un homme d'armes. Au Moyen-Age, dans le Boulonnais, on appelait aussi de ce nom, les signes d'interdiction de passage (branches, barrières, petites fosses). Désignerait alors une personne dont l'habitation est située près d'un sergent.

• On retrouve dans ce patronyme d'origine flamande (surtout porté dans le département du Nord) le prénom Geraert : Gérard, précédé du terme "Ser-" qui correspond au français 'sieur' : seigneur, dont on ne sait trop s'il est employé ici comme marque de respect ou de façon ironique. Variantes : Sergeraert, Sergeeraert, Sergheeraert, Sergheraert.

• Nom de Baptême.

• Nom d'origine flamande évoque la profession de forgeron.

• Nom donné à une personne soigneuse qui prend soin des objets, veille à leur état ?

• Forme contractée de sorelot, diminutif de sor : fauve, roux, sobriquet d'après la couleur des cheveux ?

• Nom de Baptême correspondant à Etienne.

• Forme péjorative dérivée de Etienne. Le ARD donne une nuance péjorative comme dans vantard ou bavard. Le méchant Etienne.

• STOPIN peut désigner un producteur d'étoupe. Ou alors une variante flamande de STOOP, STOPS, avec le sens de "cruche", surnom d'un tavernier ou d'un grand buveur, ou encore un fabricant de cruches.

• Personne originaire d'une propriété caractérisée par cet arbuste, le sureau.

• Désigne un personnage demeurant près d'une source jaillissante.

• Variante de SUREAU. Personne originaire d'une propriété caractérisée par cet arbuste, le sureau.

• Nom flamand, correspondant soit à un patronyme d'origine germanique Suur, Suurt, Sura, Suder. Soit il s'agirait d'un sobriquet dérivé de l'adjectif âpre désignant une personne ayant un caractère antipathique.

    TANT

• Nom flamand désignant le mot dent.

• ?

• Nom de baptême médiéval de Tasse et de Tassart.

• ?

• Diminutif du prénom Eustache (rencontré sous la forme Istasse) porté en Belgique, en Picardie et dans les Vosges.

• Porté dans le Nord-Pas-de-Calais et dans l'Aisne, semble correspondre à l'ancien français tafur, qui a désigné un Sarrazin, puis un truand, un coquin.

• Ce nom d'origine médiévale désigne probablement celui qui fréquente les tavernes ou celui qui tient une taverne.

• Autre forme de TELLIER dont le nom vient de tela : toile et désigne celui qui fabrique ou vend de la toile, autrement dit un tisserand.

• Variante de THIERRY. Nom de Baptême germanique.

• Nom de Baptême.

• ?

• Nom de Baptême d'origine flamande. On le considère comme un diminutif de Dielis, forme brabançonne de Gielis : Gilles, du latin Egidius. Autres variantes du nom : Delissen, Dielissen, Dellis, Dellisse, Dilis, Dilissen, Delijs, Delys, Dellys, Thelis, Thelissen, Thiljis, Thylys, Tiles, Tilis, Tilisen, Tillitse, Dillens, Diel, Diels, Diehl, Diele, Diellens, Dille, Dillens etc.
  Ou encore une variante flamande de TILLIER pouvant désigner un lieu où pousse le tilleul, mais dans de nombreux cas il s'agit plutôt d'une autre forme de TELLIER (fabricant ou marchand de toile). Autres variantes avec le même sens : Tilliez, Thillier, Thilliez.

• Du latin tornus : tour de potier. Surnom d'un potier. Mais plus probablement du picard turez qui désigne une petite colline, un petit mont, et par extension une pièce d'étoffe surmontant le linteau d'une cheminée. Originaire d'une habitation située sur une éminence.

• Ce nom peut désigner un lieu où pousse le tilleul, mais dans de nombreux cas il s'agit plutôt d'une autre forme de TELLIER (fabricant ou marchand de toile). Autres variantes : Tilliez, Thillier, Thilliez.

• Dérivé du verbe tirer, désignant une personne têtue, opiniâtre (comme la bête qui tire sur les rênes).

• Peut-être une erreur d'écriture, au lieu de TIRHARCHE. Originaire de Thiérache (région de Picardie) ? Peut vouloir dire aussi "Tire-marche", un soldat qui tire la marche, celui qui est en tête de ligne. Désignerait un soldat le plus fort en tête de ligne ?

• Variante de TOUSSANT, désignant celui qui a une toux fréquente et fatigante. Ou encore surnom d'un enfant abandonné et trouvé devant une église le jour de la Toussaint. Mais aussi d'un enfant né à la Toussaint.

• Désigne celui qui habitait auprès d'un travers (chemin de traverse au Moyen Âge).

• Désigne "celui qui mettait des objets en paquets", et désignerait par extension un marchand de linges, de trousseaux.

• Le nom est fréquent dans l'Ille-et-Vilaine depuis le XVII^ème siècle. Ce devrait être un surnom médiéval évoquant une anecdote, ici un homme qui aurait eu une certaine allergie aux moines. Cependant, le mot moine est également présent en ancien français avec le sens de moineau, à rapprocher de noms tels que Tuvache, Tuboeuf, Tulane, Tulièvre ou Tuloup.

• ?

    VAILLANT

• Ce mot plus qu'un personnage vaillant ou courageux désignait un personnage robuste de forte constitution et de bonne santé. Mais aussi un vaillant était en vieux français un denier d'argent.

• Nom de Baptême.

• Désignant un serviteur, un domestique. Peut désigner aussi une personne originaire d'un toponyme "petit val".

• Nom d'un personnage habitant un toponyme désignant une vallée, du latin vallaria, en ancien français valiere.

• Nom d'origine flamande; valke : le faucon.

• Nom d'origine flamande issu du toponyme Daeromme, contraction de (thoff) daer omme : là-bas. De ce fait Van daar omme signifierait De là-bas.

• Le nom est surtout porté dans les Vosges. Il semble que ce soit un diminutif de van : panier à fond plat pour vanner le grain. Il n'est cependant pas impossible qu'on ait affaire à un toponyme : le mot van désigne un marais dans les Ardennes et une pointe, une paroi rocheuse en Savoie et en Franche-Comté.

• Nom d'origine flamande. Désigne une personne originaire du village de Walloncappel, près de Cassel.

• Forme picarde de valet. A l'origine le valet était l'enfant mâle puis le fils du roi. Ce sens a glissé pour arriver à la notion de page, de gentilhomme ou d'écuyer non adoubé chevalier; puis plus généralement de campagnard de métier, puis d'ouvrier journalier.

• ?

• En picard le vassal s'appelait vasseur. Ce serait l'abréviation de vasseur qui stricto sensu signifie le vassal des vassaux. Le vasseur dépendait en effet d'un vassal qui lui-même dépendait d'un suzerain.

• Variante de VOLAND. Désigne en vieux français un personnage volage ou agile.

• Surtout répandu dans l'ouest, ce nom peut avoir deux significations : soit celui qui veille (surnom pour un garde de nuit ou un fêtard), soit plutôt une déformation de Vieillard (surnom donné à un homme vieux).

• Nom flamand qui se traduirait par DU RUISSEAU, désignerait un personnage habitant près d'un ruisseau.

• Peut désigner une personne demeurant près d'un verger. Mais dans le Nord et en Belgique, il peut correspondre au métier de garde forestier. Dans la Somme, il faut aussi penser au picard verdi : vendredi, et donc au surnom donné à un enfant trouvé un vendredi.

• Patronyme flamand porté dans le Nord-Pas-de-Calais. En principe, les noms commençant par Ver- renvoient à un toponyme, mais il semble que ce ne soit pas le cas ici : Vergriete devrait désigner celui qui appartient à la famille ou à la maison de Griet, hypocoristique néerlandais de Margriet : Marguerite.

• Nom d'origine flamande signifiant de la haie.

• ?

• Patronyme flamand variante de Vermeersch, entre voyelle et S, le R ne se prononce pas en Flandre française et en Flandre occidentale. Il signifie du pré.

• ?

• Propriétaire d'une vigne. Le vigneron était aussi celui qui sonnait la cloche annonçant le début et la fin des travaux des champs.

• Du latin vinum : vin. Propriétaire d'une vigne. On appelait du nom de vignon le vignoble en général.

• Déformations picardes de viguier. Le viguier avait une délégation du roi pour régler les problèmes de faible importance. C'était donc un magistrat chargé de la basse justice. VIGREUX est peut-être aussi la contraction de vigoureux.

• Désignait celui qui habitait une villa, c'est-à-dire une ferme; c'était donc un paysan, un serf, un manant. Les nobles ont appelé ultérieurement de ce nom les bourgeois qu'ils méprisaient et les roturiers en général. Puis par extension ce nom s'est appliqué à celui dont la conduite était mauvaise. Mais ce peut être un nom de Baptême. Ou un personnage originaire de Villaines dans la Somme.

• Nom de Baptême issu du latin vincens : qui triomphe.

• Du latin vicus. Originaire du voisin; ce nom désignait jadis les terrains communaux. Personnage dont la maison se situait sur un terrain communal.

    WAGUET

• Diminutif de Wague qui en Flandres désignait le vérificateur des mesures.

• Variante du nom de Baptême médiéval Wallequin.

• Nom de Baptême.

• Ce mot peut avoir plusieurs origines. Il peut venir du germanique wall : mur et signifierait originaire d'une maison située sur un rempart. Mais ce peut être aussi la forma picarde de GALLET qui désigne en vieux français le joyeux drille, celui qui s'amuse. Ou il est à rapprocher du mot valet. Mais l'origine la plus probable est la suivante. WALLET vient probablement du germanique wahl : étranger. Désigne celui qui est louche car il a l'air étrange ou de mauvais aloi. C'est aussi un prénom qui était en usage au Moyen Age. Peut enfin désigner un personnage originaire de La Walle : lieu-dit sur la commune de Guînes.

• Porté dans la Somme et le Pas-de-Calais, le nom est plus courant sous la forme Warembourg. Il désigne celui qui est originaire de Warembourg, nom d'anciennes localités à Merck-Saint-Liévin et à Ouve-Wirquin.

• Nom surtout porteacute; dans le nord de la France. Désigne un nom de personne d'origine germanique franc ou saxon, waro : protection.

• Forme régionale picarde de GARNIER. Vient du latin granarium : grenier. Il désigne celui qui possède un silo à grain. GARNIER peut être l'abréviation de garennier ou gardien des garennes. Les garènes étaient au Moyen Age des réserves de poissons ou de gibiers confiées à la vigilance d'un garde. WARNIER était aussi un prénom médiéval.

• Forme régionale picarde de GATRE. A rapprocher de gâté (pourrir, ravager). La gatine est un terrain argileux sur lequel rien ne pousse. Donc désignerait une personne originaire d'une maison située sur un terrain inculte ?

• Variante picarde de gadier qui désigne le garde-champêtre. Mais plutôt à rapprocher du vieux français gastel : gâché. Il peut donc s'agir d'un personnage qui gâche son travail, mais plus vraisemblement qui est originaire d'un terrain gâché ou inculte ou ravagé.

• Ancien nom de Baptême.

    YVART

• Diminutif péjoratif de Yves.

    ZEGHERS

• Nom d'origine flamande, variante de Seghers, sous-entendu Seghers (zoon) : (fils) de Segher, prénom germanique, francisé aussi en Sohier.