La Lorraine
Ancien territoire du royaume de Lotharingie, rattaché par
la suite à la Germanie, le duché de Lorraine (Haute-Lotharingie), dont les ducs ont régné de 1048 à 1766,
a été constamment déchiré entre les influences
rivales de la France, de la Bourgogne et de l'Empire Germanique.
En 1431, le duché de Bar et celui de Lorraine sont associés grâce à un mariage entre leurs deux héritiers.
La Lorraine souffrira des ambitions bourguignonnes de 1475 jusqu'au 5 janvier 1477, mort du dernier duc de Bourgogne à la bataille de Nancy.
Pour limiter les ambitions françaises sur le duché, l'empereur Charles Quint reconnaît la Lorraine indépendante et souveraine
par le traité de Nurembert du 26 août 1542. Cette indépendance sera confirmée en 1548 par Henri II, roi de France.
En échange de son soutien aux princes protestants allemands en lutte contre leur empereur, Henri II s'empare en 1552 de Metz, Toul et Verdun,
communes libres d'Empire adminitrées par des évêques. La France incorporera définitivement ces trois villes par le traité
de Westphalie du 24 octobre 1648.
Au cours de la guerre de Trente Ans, la France soutient toujours les princes protestants allemands,
tandis que le duc de Lorraine s'est engagé aux côtés de l'empereur catholique. En 1631, les troupes françaises envahissent la Lorraine
qu'elles vont occuper, administrer et gérer jusqu'à la signature du traité de Ryswick du 30 octobre 1697 qui
rétablira l'indépendance du duché. De 1702 à 1714, la Lorraine sera de nouveau occupée par les armées françaises pendant la guerre de Succession d'Espagne.
Elle bénéficiera par la suite d'une indépendance relative sous tutelle étroite de la France jusqu' au décès
de son dernier duc, le 5 février 1766. A cette date, la Lorraine est devenue définitivement française.
Toute fois, le département de la Moselle sera annexé par l'Allemagne de 1871 à 1919 et de 1940 à
1944. Une partie nord de la Lorraine constituée des communes de Thionville, Marville, Ivoix, Damvillers, Montmédy, appartenait autrefois au Duché du
Luxembourg. Ces villes ont été cédées à la France par le Traité des Pyrénées du 7 novembre 1659.
Meurthe et Moselle
Nancy
-
Située à 47 km au sud de sa voisine régionale, Metz et à 281 km à l'est de Paris, c'est l'ancienne capitale du duché de Lorraine et
l'actuelle préfecture du département. La plus ancienne attestation du nom de la ville apparait sur une monnaie mérovingienne datée du début
du VIIème siècle avec la légende Nanciaco.
Plusieurs siècles plus tard l'on trouve les formes écrites Nanceiacum, en 896, puis Nanceio, en 1073, Nancei vers 1138, puis la forme
moderne Nancy en 1594. Présence de site préhistorique et gaulois aux alentours de la ville. Occupation mérovingienne,
vers la fin du VIIème siècle. Lors du siège de Nancy en janvier 1477, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, trouva la mort.
En septembre 1633, la ville captitula suite au siège des troupes du roi de France, Louis XIII, une grande partie de la ville sera occupée par les armées
françaises. En 1661, dix compagnies du régiment des Gardes françaises se rendent à Nancy pour contribuer à la démolition des fortifications.
Cette occupation durera jusqu'en 1714.
Après 1733, Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, crée en l'honneur de son gendre, Louis XV, le roi de France, une place Royale de belles proportions qui recevra
plus tard son nom. A la mort de Stanislas en 1766, le duché revient à la couronne de France. Nancy est le siège d'un évêché depuis 1778.
En août 1790, la ville connait une révolte militaire réprimée sévérement par les troupes du marquis de Bouillé :
le régiment des hussards de Lauzun charge dans les rues de la ville. Cet événement, connu sous le nom « d'affaire de Nancy », est le principal épisode
de la période révolutionnaire à Nancy. Le comte d'Artois, futur Charles X, fait son entrée à Nancy le 19 mars 1814, sur le chemin qui le mène
à Paris pour la Restauration de la monarchie. En 1871, la ville reste française tandis que l'Alsace et la Moselle, avec Strasbourg et Metz, sont rattachées
à l'Allemagne, suite à la guerre franco-prusienne de 1870. Au cours de la Première Guerre Mondiale, le 1er janvier 1916, les Allemands bombardent
Nancy afin d'en terroriser les habitants. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les allemands occupent la ville le 19 juin 1940.
La libération de Nancy est menée par les armées américaines du général Patton pendant la campagne de Lorraine
en septembre 1944. Le 25 septembre 1944, le général de Gaulle est accueilli à Nancy, place Stanislas, par une foule dense.
Allondrelle
-
Aujourd'hui Allondrelle-La Malmaison. Village situé près
de la frontière belge à 17 Km à l'ouest de Longwy, à 55 Km au nord de Verdun dans le canton de Longuyon. Une nécropole
mérovingienne y a été découverte. Son nom serait peut-être une variante du mot hirondelle.
Grand-Failly
-
Village situé à 37 Km au nord de Verdun dans le canton de
Longuyon. Au XIXème et au XXème siècle, de nombreuses
sépultures gallo-romaines et mérovingiennes ont été
découvertes sur le territoire de cette commune.
Lay-Saint-Christophe
-
Village situé à 8 Km au nord de Nancy. Cette commune, divisée en Haute et Basse-Laye, remonte à une époque
très reculée. Le village gallo-romain de Layum devint la résidence des maires du palais d'Austrasie à l'époque
mérovingienne. C'est au château de Lay, appartenant à sa famille, que naquit vers 580, Saint Arnou, évêque de Metz
et ancêtre de Charlemagne. Il participa à l'éducation du jeune roi Dagobert, dont la fille épousa son fils : ce furent
les grands-parents de Charles Martel. La dénomination Saint-Christophe fut ajoutée au XIVème siècle.
Le mot laïa désignait en bas latin un sentier rectiligne en forêt.
Longwy
-
Chef lieu de canton situé à 59 Km au nord/nord-est de Verdun,
à 61 Km au nord/nord-ouest de Metz, proche de la frontière
belge. Cette ville passa successivement sous la domination des ducs de
Luxembourg, des comtes de Bar, puis des ducs de Lorraine. Elle est prise
par les français en 1647 et 1670. La ville de Longwy seule passa
à la France lors du traité de Nimègue en 1678. Elle
a été assiégée en 1792, 1814, 1815, 1870, 1914,
1940 et elle sera occupée cinq fois par les troupes germaniques.
Elle a été détruite par les bombardements d'août
1914. Elle a été le théâtre des combats du
10 au 13 mai 1940.
Meuse
Brandeville
-
Village situé à 36 Km au nord de Verdun dans le canton de
Damvillers. Ancien bailliage de la ville de Stenay et ancienne commune
du duché du Luxembourg. Cette terre fut érigée en
comté en 1652. Brandeville était autrefois partagé
entre les français et les espagnols (implantés à
Montmédy et Marville). La cité devient totalement française
en 1678. Brandeville était un très gros bourg au XIXème
siècle. Son nom viendrait du nom germanique Brando.
Mangiennes
-
Village situé à 28 Km au nord/nord-est de Verdun dans le
canton de Spincourt. Ancien siège d'une prévôté
épiscopale comprenant quinze localités, terre cédée
par le roi Lothaire à l'évêque de Verdun Hatton vers
855, puis à l'abbaye Saint-Paul de Verdun en 973. Sa forteresse,
objet de disputes entre l'évêque de Verdun et le duc de
Bar, fut détruite au XVème siècle, reconstruite
puis détruite après 1634. Il y avait autrefois, au XVIème
siècle, une fabrique de boulets de canon. La première
mention de ce nom sous la forme Metganis en 701 vient peut-être
d'un nom d'homme.
Marville
-
Village situé à 40 Km au nord de Verdun dans le canton de
Montmédy. Il a des origines gallo-romaines. Dès 1270,
c'est une "terre commune" entre le duché de Bar et le Luxembourg,
d'où une situation privilégiée. La fin du XVème
siècle, ainsi que les années 1659 et 1661, furent des périodes
hispano-lorraines. En 1659 et 1661, les deux seigneurs la cédèrent
à la France. En 1677, Louis XIV ordonna la démolition de
ses fortifications. De 1790 à 1800, Marville fut un chef-lieu de
canton. Mentionné à la fin du XIIème siècle,
son nom viendrait d'un nom d'homme sans doute germanique.
Moselle
Metz
-
Ville située à 55 kilomètres au sud du Luxembourg, à 53 kilomètres au nord de Nancy. Des vestiges préhistoriques
datant de 200 000 ans avant J.C., ont été découverts non loin de là. Occupé dès la fin de l’âge du bronze,
le site de Metz devient un oppidum gaulois, chef-lieu de la cité des Médiomatriques. Suite à la conquête de Jules
César, se développe une importante cité gallo-romaine, Divodorum Mediomatricorum. En 253, la ville est détruite par
les Alamans. Au IVème siècle, le nom Divodurum Mediomatricorum n’est plus d’usage, se transformant en Médiomatrix,
lequel finira par aboutir au nom de Mettis, rencontré pour la première fois vers 400, et dont sera issu le nom de Metz.
Après un premier siège infructueux, les Huns pillent la ville le 7 avril 451. Metz est décrétée la capitale du royaume
d’Austrasie durant la période franque de 511 à 751. A l'époque Carolingienne, la ville cesse d’être capitale, tout en restant
un des grands centres intellectuels des Gaules. Son abbaye Saint-Arnould devient la nécropole des Carolingiens et abrite les dépouilles
des sœurs et de la première femme de Charlemagne, ainsi que celle de l’empereur Louis le Pieux. Par le traité de Verdun en 843, L’Austrasie
revient à Lothaire Ier et Metz devient la capitale du royaume de Francie médiane. En 855, son fils Lothaire II en reçoit la partie nord qu’il
appellera Lotharingie. En 925, Metz passe sous la coupe des rois de Germanie. En 959, après le partage de la Lotharingie, Metz et son territoire
deviennent indépendants et sont intégrés au Saint-Empire romain germanique, siège d’un évêché disposant du
pouvoir temporel. La cité épiscopale s’approprie peu à peu les droits d’une « ville libre » du Saint-Empire romain germanique sans en
posséder officiellement le statut. La bourgeoisie s’enrichissant, elle fait de Metz au XIIIème siècle une république oligarchique.
Metz connaît sa plus riche période jusqu’au XVème siècle. Cette richesse attise les convoitises et entraîne la cité messine
dans des conflits récurrents avec ses voisins en 1324, 1428, 1444 et 1473. La prospérité de la république messine décline
à partir du XVème siècle. Les épidémies, et la guerre sans fin que lui font les ducs de Lorraine, en sont en partie
responsables. En 1552, le roi de France Henri II s’empare des trois villes épiscopales d’Empire Metz, Toul et Verdun. Metz devient la capitale de la
province des Trois-Evêchés, son rattachement à la France est consacré en 1648 par le traité de Westphalie.
Au cours des dernières campagnes de Napoléon Ier, en 1814 et en 1815, la ville fut assiégée à deux reprises par les
forces coalisées. Annexée par l’Allemagne en 1871, Metz redevient française en 1918 et connaît une deuxième annexion allemande de 1940
à 1944. Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, Metz est assiégé le 20 août et capitule le 29 octobre. La ville est
rattachée au nouvel Empire allemand. Metz devient le chef-lieu du "Bezirk Lothringen", le district de Lorraine, intégré au nouveau
Reichsland Elsass-Lothringen, et le restera jusqu'en 1918. De nouveau occupée durant la Seconde Guerre mondiale, Metz subit une deuxième
annexion allemande. Au cours du printemps et de l’automne 1944, Metz est bombardée par l’aviation alliée à plusieurs reprises,
faisant de nombreuses victimes civiles. Du 27 août au 13 décembre 1944 se déroule la bataille de Metz. Elle se termine le 22 novembre
1944, par la victoire des Alliés, cependant un fort tenu par les allemands, résistera jusqu’au 13 décembre 1944.
Pettoncourt
-
Commune située à 26 Km au nord-est de Nancy dans le canton
de Château-Salins. Pettoncourt est un ancien domaine épiscopal
dans le fief de Chambrey. Ce village a été détruit
en 1914. Sous les annexions allemandes, Pettoncourt s'appelait Pettenhofen.
Thionville
-
Chef lieu de canton situé à 28 Km au nord de Metz. Anciennement
"Theodonis Villa", cette ville fut la résidence préférée
des rois carolingiens. Charlemagne y fit sept séjours et y promulgua
plusieurs capitulaires. Son épouse Hildegarde y mourut en 783.
Au IXème siècle, Louis le Pieux y fit construire une chapelle
palatine. Elle fut la possession des comtes et ducs de Luxembourg du XIème
siècle à 1462, des ducs de Bourgogne jusqu'en
1477, des Habsbourg jusqu'en 1643. Importante place forte, Thionville
eut à subir de nombreux sièges et fut prise en 1643 par le
Grand Condé, après sa victoire de Rocroi. En 1659, le
traité des Pyrénées l'attribua à la France.
La ville fut rattachée à l'Allemagne de 1871 à 1918 sous le nom Diedenhofen
(nom qui était le sien au temps de l'Empire Germanique avant 1643).
Vosges
Epinal
-
Chef lieu sur la Moselle du département des Vosges. Ville située à
68 Km au sud/sud-est de Nancy. Elle a été fondée
en 980 par l'évêque de Metz, Théodoric d'Hamelan,
et possédée par ses successeurs à l'évêché.
Au XIVème siècle, cette ville est une petite république.
En 1444, pour échapper à la tutelle des évêques
de Metz, la commune se donne à Louis XI qui compte l'offrir à
l'état bourguignon. Mais refusant la domination bourguignonne,
elle se donne au duc de Lorraine. Elle subit le siège des bourguignons
en 1466, celui des français en 1648. En 1670, Louis XIV
s'en empare et fait démanteler les forteresses de la ville. En
1766, elle est définitivement rattachée à la France.
Cette cité est célèbre pour ses imageries populaires.
Badménil-aux-Bois
-
Village situé à 20 Km au nord/nord-est d'Epinal. Son église fut consacrée en 1136 par
Henri de Lorraine, évêque de Toul.
Charmes
-
Commune sur la Moselle située à 26 Km au nord/nord-ouest
d'Epinal, à 42 Km au sud de Nancy. Elle est réunie au duché
de Lorraine en 1301. Elle a été plusieurs fois détruite
pendant les guerres du XVème et XVIème siècle.
En 1633, Charles IV, duc de Lorraine, y signe un traité avec
le cardinal Richelieu, qui permet aux troupes françaises d'occuper
Nancy. Le 5 septembre 1944, la ville est détruite par les troupes
allemandes.
Golbey
-
Commune située à 3 Km au nord d'Epinal. Elle fut ravagée au XVIIème siècle par la guerre
de Trente ans et par la peste. Les habitants de Golbey se mettaient sous la protection du duc de Lorraine. Mentionnée en 1353,
son nom viendrait de Goulle : étang et Belle.
Girmont
-
Village situé à 9,5 Km au nord d'Epinal. Détruit en l'an 1000, reconstruit avec l'aide des chanoinesses de
Saint-Goéry d'Epinal. La seigneurie de Girmont était partagée entre le duc de Lorraine, les jésuites d'Epinal et
un particulier. Son nom viendrait de Goerici-Mont : montagne de Goery.
Hardancourt
-
Village situé à 32 Km au nord/nord-est d'Epinal. Un titre de 1292, concernant la commanderie de Hardancourt,
semble indiquer qu'il y aurait eu une maison de Templiers. Sa paroisse a été très longtemps rattachée à celle de Saint-Maurice sur Mortagne.
Saint-Maurice sur Mortagne
-
Village situé à 31 Km au nord/nord-est d'Epinal.
Lorraine Belge
Province du Luxembourg
Située dans la Province Belge du Luxembourg, la Lorraine
Belge se nomme aussi Pays de Gaume. Ancien territoire du royaume de Lotharingie, rattaché par la suite à la Germanie.
Cette région devient luxembourgeoise de la période médiévale jusqu'en 1839.
La Gaume participera à l'histoire du Duché de Bourgogne jusqu'au XVème siècle (1384-1477).
Cette province luxembourgeoise sous domination habsbourgeoise (1477 - 1516), puis espagnole (1516 - 1715), est entraînée
dans les nombreuses guerres avec la France. Au XVIIIème siècle,
elle passe sous domination autrichienne (1715 - 1794) . La Révolution Française l'incorpore à la République
sous le nom de Département des Forêts (1794 - 1815). Après la chute de Napoléon Ier, le Luxembourg devient une terre
hollandaise (1815 - 1839) sous le nom de Grand Duché du Luxembourg. En 1830, le Luxembourg participe à la Révolution Belge.
De ce fait, la Belgique, devenue indépendante, contrôlera et administrera le Grand Duché
de 1830 à 1839, à l'exception de sa capitale maintenue hollandaise.
Par le Traité de Londres de 1839, le Luxembourg est reconnu comme un état indépendant, mais
pour cela, il doit céder ses terres francophones à la Belgique, donnant ainsi naissance à la Province Belge du Luxembourg.
Cette région souffrira encore lors des deux guerres mondiales.
Virton
-
Virton est la capitale de la Gaume, située à 26 Km au sud-ouest
d'Arlon et à environ 8 Km de la frontière française.
La commune comprend, en plus de la ville, les villages de Saint-Mard, Chenois, Latour, Ruette, Bleid, Grandcourt, Saint-Remy, Gomery
et Ethe. Toutes ces localités ont connu à travers les siècles
les mêmes tribulations que Virton. La commune fut une ville fortifiée.
En 1521, elle a été assiégée par Robert
de la Marck, allié du roi de France, qui aurait été
contraint de lever le siège, devant la belle résistance
de sa garnison et de ses habitants. Virton fut vassal des comtes de Chiny.
Couvreux / Rouvroy
-
Petit village niché dans une vallée où culmine la
butte de Montquintin, proche de la frontière française (environ 4 Km). Couvreux fait partie des sept villages constituant
la commune de Rouvroy depuis 1977. Il est situé sur un ruisseau, le Fauchois, dans un fond entouré de côtes formant un abri,
un cruvert. Autrefois, ce village était rattaché à
la paroisse de Montquintin. Son nom se décompose en "Couv"
provenant de colobra : couleuvre, le lieu aux couleuvres, et "Vreux"
indiquant un ruisseau à lacet, à la manière d'un
serpent.
Dampicourt / Rouvroy
-
Dampicourt était le type même du village rue Lorrain, proche
de la frontière française. Aujourd'hui il est composé
de la réunion des anciennes communes de Dampicourt et Mathon - Aigremont.
Dampicourt fait partie des sept villages constituant la commune
de Rouvroy depuis 1977. Un squelette de plésiosaure a été
découvert sur son territoire. Autrefois, ce village était
rattaché à la paroisse de Montquintin.
Dampicourt-Mathon / Rouvroy
-
Mathon a été un village à part entière. Aujourd'hui, il est devenu un hameau de Dampicourt.
Autrefois, il était rattaché à la paroisse de Montquintin.
Montquintin / Rouvroy
-
Montquintin est un des hauts lieux de la Gaume, situé sur une butte
culminant à 324 mètres d'altitude, proche de la frontière
française (environ 4 Km). Montquintin fait partie des sept
villages constituant la commune de Rouvroy depuis 1977. Il était
composé de 28 maisons en 1575. Il est célèbre pour
les ruines classées de son château féodal où vécut
et mourut Monseigneur de Hontheim, évêque suffragant de Trèves
condamné par Rome suite à ses publications mettant en cause
la toute puissance du Pape. Le château fut pris d'assaut en 1480
par Charlemagne d'Embroise. Il fut pris par surprise en 1542 par le Duc
d'Orléans. Turenne le pilla en 1647, sort qui lui fut encore réservé
en 1793. Depuis, plusieurs incendies le ravagèrent. Ce fut en
1869 que le coup fatal lui fut porté par un incendie qui le détruisit.
Près de l'église datant du XIIème siècle,
se trouve une ferme traditionnelle de 1765. L'origine de Montquintin
remonte à la nuit des temps, son nom viendrait du responsable militaire
du camp romain qui s'était installé sur la hauteur un certain
Mons
Quintinus.
Villers-la-Loue / Meix-devant-Virton
-
Villers-la-Loue représente aujourd'hui une section de la commune belge de Meix-devant-Virton située dans la province de Luxembourg,
proche de la frontière française (environ 6 Km).
Mais autrefois, il s'agissait d'une commune à part entière, cela avant la fusion des communes de 1977.
Son nom Villare-Allodium indique des origines romaines confirmées par la présence de fondations d'une villa agricole.
Sous les Francs, Villers a dû cesser d'être une simple villa pour devenir un véritable hameau, puis un village cité
dans un acte de 1225. Le 11 février 1752, entre 7 h et 8 h du matin, il y eut un tremblement de terre.
Ruette / Virton
-
Village typiquement lorrain proche de la frontière française
(environ 4 Km). Ruette situé en Lorraine Belge, est incorporé
dans l'entité communale de Virton depuis 1976.
